Raviver la flamme pour… ses placements!

Par La rédaction | 25 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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« Les objectifs doivent être précis. Demandez à n’importe quel entraîneur et il vous dira que ses clients ont bien plus de chances de réussir lorsqu’ils arrivent en disant qu’ils veulent perdre cinq kilos dans les six prochains mois, plutôt que simplement perdre du poids. Ça fonctionne de la même manière dans le domaine de la finance. »

Ces mots, rapportés dans le Globe and Mail, sont ceux de John Robertson, un scientifique passionné par la finance qui s’est donné pour mission de faire comprendre à monsieur et madame Tout-le-Monde des concepts compliqués. Dans son dernier ouvrage, The Value of Simple : A Practical Guide to Taking the Complexity out of Investing, il suggère de toujours garder à l’esprit ses rêves et ses objectifs. C’est le meilleur moyen de préserver des finances en bonne santé, selon lui.

Le processus d’investissement est ennuyant pour une majorité de personnes, admet-il. Personne ne va envoyer un message texte à un ami pour lui dire qu’il devrait placer son argent dans un portefeuille diversifié, équilibré et raisonnablement taxé. Imaginer son enfant le jour de sa remise de diplôme à l’université, ça c’est excitant en revanche. Or, avoir assez d’argent pour payer une bonne école secondaire peut rendre ce rêve possible.

TOLÉRANCE AU RISQUE

Pour la retraite, c’est la même chose, poursuit M. Robertson. Au lieu de simplement penser qu’il aura besoin d’argent pour sa retraite, un bon investisseur doit se demander ce qu’il voudra en faire (croisière? chalet? jardinage?) et à compter de quel âge il souhaite lever le pied. Alors seulement, il sera possible de savoir de combien il aura besoin, vers quels produits se diriger et, surtout, s’il devra revoir son seuil de tolérance au risque.

Car selon Larry Bernam, de ETF Capital Management à Toronto, lui aussi cité par le Globe and Mail, le point le plus crucial dans toute démarche d’investissement en vue de préparer sa retraite se résume à cela : la tolérance au risque.

« Si quelqu’un vient me voir en me disant qu’il est extrêmement réfractaire au risque et qu’il ne fermera plus l’œil de la nuit si ses investissements perdent 10 % à un certain moment, je vais lui proposer un portefeuille prudent et diversifié », indique-t-il.

Mais pour mieux dormir et parvenir à épargner tout en ne se souciant pas trop du risque pris, M. Robertson a quant à lui un conseil à donner. Celui de coller une photo de son rêve sur la porte du réfrigérateur, voire même sur sa carte de crédit!
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