RBC qualifie d’injustifiée la révision de Moody’s

Par Ronald McKenzie | 17 février 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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RBC se dit surprise de figurer sur la liste des banques que la firme de notation Moody’s s’apprête à examiner en vue d’une possible décote.

« Nous sommes surpris de voir le nom de RBC dans cette révision; ceci est tout à fait injustifié », a déclaré, jeudi, le numéro un bancaire au pays.

La veille, l’agence Moody’s a annoncé qu’elle passerait au peigne fin les livres de 17 grandes banques d’envergure mondiale en raison de la prédominance de « facteurs négatifs » qui pourraient entraver leur croissance.

Outre RBC, ont été ciblées Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC, Royal Bank of Scotland, Société Générale, Crédit Suisse, Macquarie, Nomura et UBS.

« Ce geste n’aide en rien les investisseurs à distinguer entre les banques solides et celles qui sont faibles. La note de crédit et la capitalisation de RBC sont parmi les plus fortes au monde, dans l’ensemble des banques », a commenté RBC.

Moody’s a justifié sa décision par des « défis changeants » caractérisés par des conditions de financement plus fragiles, des écarts de crédit plus larges, un durcissement de la régulation et des « conditions d’activité plus difficiles ».

Réplique de RBC : « Au cours des trois dernières années fiscales, les activités de RBC Marchés des capitaux ont été régulièrement profitables et représentent moins de 25 % du revenu total de RBC. »

La présence de RBC sur le radar de Moody’s n’a pas troublé les investisseurs plus qu’il ne le faut. En fin de séance, jeudi, l’action de RBC ne cédait que 0,10 $ à 53,36 $.

Ronald McKenzie