Recherche conseiller indépendant désespérément

Par La rédaction | 10 janvier 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : lightwise / 123RF

Il est difficile de trouver un conseiller financier totalement indépendant, affirme Daniel Germain dans sa chronique « Où est le bon conseiller financier? » sur le site du journal Les Affaires. Flavio Vani, le président de l’APCSF, rejoint le chroniqueur dans son constat.

Il est de plus en plus difficile de trouver des conseillers indépendants, puisque la tendance de la réglementation est à morceler les domaines d’exercice des professionnels, regrette Flavio Vani, président de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), qui se dit en accord avec le texte de Daniel Germain.

TROP DE VENDEURS, PAS ASSEZ D’INDÉPENDANTS

À coups de lois et de règlements, le régulateur et le gouvernement sont en train de créer un oligopole de services financiers sous la pression des lobbyistes qui représentent les intérêts de quelques grandes compagnies, lâche M. Vani. « Cela pousse à avoir de plus en plus de vendeurs et pas assez d’indépendants », critique-t-il, en expliquant que l’ajout de certifications et de permis coûte trop cher aux conseillers indépendants.

Au contraire, il faudrait faciliter la multidisciplinarité chez les conseillers, au lieu de les spécialiser sur chaque produit vendu. « Demande-t-on des permis différents à un pharmacien pour chaque produit qu’il vend? » illustre M. Vani, qui défend l’idée d’un ordre professionnel multidisciplinaire.

Cette multidisciplinarité permettrait de répondre à la plupart de Québécois dont les priorités financières sont d’acquérir leur logement, une assurance de personnes et un plan de retraite, croit Flavio Vani. Mais pour cela, « il faut comprendre les outils qui peuvent aider nos clients, ce qui signifie être multidisciplinaire », analyse le président de l’APCSF.

La rédaction