Recul de l’accès à la propriété au Québec

Par Ronald McKenzie | 30 mai 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La « forte hausse » des prix des immeubles résidentiels au Québec au cours des premiers mois de 2012 a plombé l’accessibilité à la propriété, estime Recherche économique RBC.

Le marché des bungalows individuels et des maisons de deux étages a particulièrement souffert.

En dépit de cette détérioration, l’accessibilité à la propriété demeure près des normales historiques au Québec, et ne semble pas jusqu’ici exercer de pressions excessives sur les acheteurs, constate RBC. Les reventes de maisons ont légèrement reculé au 1er trimestre de 2012, demeurant toutefois environ 9 % au-dessus de leur moyenne sur 10 ans.

Après avoir connu une augmentation rapide durant l’été et l’automne de 2011, les reventes de maisons se sont stabilisées dans la région de Montréal. Toutefois, les prix des habitations récentes ont nettement progressé, surtout dans la catégorie des maisons de deux étages, la plus touchée par la détérioration de l’accessibilité au premier trimestre de cette année.

« De façon générale, dans la région de Montréal, le coût de propriété d’une résidence aux prix courants demeure tolérable pour les acheteurs, et la proportion du revenu des ménages que représente ce coût se situe à peine au-dessus de ce qu’elle était en moyenne depuis le milieu des années 1980 », a commenté RBC.

Dans la région de Montréal, les mesures d’accessibilité à la propriété de RBC se sont accrues dans l’ensemble des catégories d’habitation. C’est dans la catégorie des maisons de deux étages que la mesure a le plus progressé (de 2,9 points de pourcentage), pour s’établir à 53,3 %; viennent ensuite la catégorie des appartements en copropriété standard (augmentation de 1,3 point à 32,7 %), puis celle des bungalows individuels (augmentation de 1,2 point à 41,4 %).

Ronald McKenzie