REER : les Québécois ont atteint ou dépassé leur objectif en 2014

Par La rédaction | 22 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près de huit Québécois sur dix (78 %) ont atteint ou surpassé leur objectif d’épargne-retraite en 2013-2014, selon un sondage publié aujourd’hui par Desjardins Gestion de patrimoine.

Réalisée en ligne par la firme de recherche SOM du 17 au 21 avril dernier auprès de 675 Québécois détenant un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), cette enquête d’opinion montre aussi qu’en avril 2014, près de la moitié d’entre eux comptaient utiliser leur remboursement d’impôt pour améliorer leurs finances personnelles.

Plus précisément, 24 % des épargnants entendaient investir ou épargner leur remboursement d’impôt, 22 % comptaient s’en servir pour rembourser une dette, tandis que 17 % souhaitaient utiliser cet argent pour acheter un bien, se payer un voyage ou des extras.

Planifier ses cotisations

Parmi les répondants ayant atteint ou dépassé leur objectif d’épargne-retraite, 57 % ont eu recours à des versements périodiques. Ils ont expliqué avoir procédé ainsi pour quatre raisons :

  • 28 % car c’est « simple »;
  • 27 % parce que c’est « pratique »;
  • 21 % pour « atteindre leurs objectifs »;
  • 21 % pour « réduire l’impact de l’épargne sur leur budget ».

« La période des REER est toute indiquée pour mettre en place une stratégie annuelle d’épargne », indique Angela Iermieri, planificatrice financière pour Desjardins Gestion de patrimoine.

« Épargner sans avoir l’impression de se priver, c’est possible, assure-t-elle. Il suffit de consacrer une petite portion de son remboursement d’impôt à un premier versement périodique. Ainsi, on se rend vite compte qu’on a les moyens de mettre en place une stratégie simple et de se donner la liberté, à la retraite, de voyager et de choisir le mode de vie qui nous convient. »

Choisir une bonne stratégie de placement

Outre le fait de cotiser régulièrement à son REER, l’accumulation d’une épargne-retraite suffisante « dépend largement du niveau de volatilité toléré pour des placements à long terme », note par ailleurs Desjardins.

Pour déterminer le niveau de volatilité qu’un consommateur est prêt à accepter, son conseiller en gestion de patrimoine doit l’aider à déterminer son « profil d’investisseur », basé sur ses objectifs, son horizon de placement et sa tolérance au risque, précise l’institution financière.

Dans une simulation de Desjardins Gestion de patrimoine destinée à évaluer le temps qu’il faut pour accumuler un montant de 100 000 dollars, les versements mensuels varient de 305 à 192 dollars sur une période de 20 ans selon que l’outil de placement a un rendement espéré de 3 % ou de 7 %.

Au bout de ce laps de temps, « l’investisseur qui accepte la volatilité associée à un rendement escompté de 7 % aura accumulé 100 000 dollars en investissant 27 120 dollars de moins (soit 59 % de moins) que celui qui a opté pour un placement plus sécuritaire ayant un rendement espéré de 3 % », conclut Desjardins.

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