REER : moins de Canadiens cotiseront cette année

Par La rédaction | 1 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les Canadiens seront moins nombreux à cotiser à leur Régime enregistré d’épargne-retraite cette année, mais ils y placeront davantage d’argent, selon un sondage publié mercredi par BMO.

Alors qu’ils étaient 50 % à avoir fait grossir leur REER pour l’année d’imposition 2015, ils ne devraient plus être que 46 % pour l’exercice 2016. En revanche, le montant moyen de leur cotisation devrait augmenter, passant de 3 984 $ à 5 088 $.

Les cinq régions dans lesquelles les contribuables cotisent le plus sont, dans l’ordre : l’Alberta (56 % de cotisants pour un montant moyen versé de 7 333 $), la Colombie-Britannique (44 % pour 6 623 $), les provinces de l’Atlantique (40 % pour 5 557 $), le Québec (45 % pour 4 521 $) et l’Ontario (46 % pour 4 485 $).

« Bien que l’intention de cotiser connaisse un recul, il est encourageant de constater que les Canadiens qui l’ont déjà fait pour l’année d’imposition 2016 ont haussé leur cotisation de façon substantielle », commente Robert Armstrong, vice-président de BMO Gestion mondiale d’actifs.

POURQUOI COTISE-T-ON… OU PAS

Pourquoi une majorité de Canadiens ne cotiseront pas à leur régime cette année? Quelque 42 % d’entre eux indiquent ne pas avoir assez d’argent, tandis que 28 % assurent avoir d’autres priorités financières et que 10 % affirment avoir choisi des options d’investissement différentes.

Quant aux principales motivations qui animent ceux qui comptent faire de l’épargne-retraite une priorité pour l’année fiscale 2016, elles sont, dans l’ordre, : la perspective d’avoir assez d’argent pour bien vivre à la retraite (40 %), le désir de recevoir un remboursement d’impôt (39 %) et le fait de posséder assez d’argent pour avoir une vie meilleure durant leurs vieux jours (35 %).

L’INTÉRÊT D’AVOIR UN PLAN FINANCIER

« Il peut être difficile d’équilibrer toutes ses priorités financières et de mettre de l’argent de côté pour la retraite. Dans ce contexte, un plan financier peut aider à évaluer combien chacun doit épargner et à financer les étapes marquantes de la vie, comme la retraite, l’éducation des enfants ou un achat important, telle une maison, souligne Robert Armstrong. L’épargne-retraite peut se constituer progressivement. En commençant tôt et en versant de petits montants à intervalles réguliers, avec le temps, elle profitera de la force de la capitalisation et des achats périodiques par sommes fixes. »

Le sondage a été effectué en ligne par Pollara du 14 au 19 décembre auprès d’un échantillon de 1 500 Canadiens de 18 ans et plus. Les chiffres ont été pondérés en tenant compte des plus récentes données de recensement afin d’être représentatives de l’âge, du sexe et des régions. Un échantillon probabiliste de 1 500 répondants entraîne une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.

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