REER : peu de Québécoises y cotisent

Par Ronald McKenzie | 9 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Contrairement à leurs homologues canadiennes, les Québécoises sont plus enclines à se dire satisfaites de leurs placements, indique un sondage de TD Waterhouse. En effet, 52 % des participantes de la Belle Province ont déclaré être « principalement satisfaites » des résultats de leurs investissements, contre 50 % pour les Canadiennes. Dix pour cent des Québécoises ont affirmé être « ravies » de leurs placements, comparativement à seulement 4 % pour les consoeurs des autres provinces.

Même tendance du côté des perceptions négatives : 39 % des Québécoises se sentent préoccupées, voire inquiètes, de l’état de leurs placements, alors que cette proportion atteint 49 % chez les femmes du reste du Canada.

Pour ce qui est de la notion de réussite financière, encore là les Québécoises se démarquent. En effet, 12 % des femmes sondées du Québec se disent très prospères (contre 9 % à l’échelle nationale) et 57 % estiment qu’elles réussissent assez bien (contre 54 % à l’échelle nationale). La majorité des Québécoises croient que la réussite financière n’est pas synonyme de la possibilité de s’offrir tout ce qu’il y a de mieux dans la vie, comme des bijoux ou une propriété de vacances, elle signifie plutôt la capacité de payer leurs factures à temps et d’avoir épargné suffisamment pour faire face aux imprévus.

Des Québécoises distinctes À ce sujet d’ailleurs, voici un tableau qui montre les écarts de perceptions relatives à la réussite financière entre les Québécoises et les Canadiennes :

Québécoises Canadiennes
Toujours être capable de payer ses factures à temps

61 %

70 %

Avoir épargné suffisamment pour faire face aux imprévus

59 %

70 %

Avoir épargné suffisamment pour une retraite confortable

55 %

69 %

Ne pas avoir de dette

53 %

68 %

Pouvoir s’offrir tout ce qu’on désire

49 %

63 %

La définition de la richesse varie beaucoup parmi les répondantes. Les Québécoises disent qu’elles se considéreraient riches avec moins de 50 000 $ (38 % contre 25 % à l’échelle nationale). Elles sont aussi les moins susceptibles d’affirmer qu’elles auraient besoin de plus de 1 million de dollars pour se sentir riches (8 % contre 16 % à l’échelle nationale). Une Québécoise sur cinq aurait besoin de 50 000 $ à 100 000 $ pour se sentir riche, tandis que le quart aurait besoin de 100 000 $ à 500 000 $ et que 10 % auraient besoin de 500 000 $ à un million de dollars.

Combien d’argent les Québécoises doivent-elles amasser pour atteindre leur définition de la richesse ? Plus du tiers d’entre elles indiquent que leur ménage ne dispose pas d’actifs financiers (34 %), tandis que 35 % ont moins de 50 000 $. Douze pour cent des répondantes possèdent entre 50 000 $ et 99 999 $, 15 % disposent de 100 000 $ à 499 999 $ et 3 % ont plus de 500 000 $.

Le REER peu présent Autres faits saillants de l’étude de TD Waterhouse :

– 42 % des Québécoises suivent un budget.

– 61 % des Québécoises ont des placements à leur nom.

– Seulement 25 % des Québécoises cotisent à un REER.

– À peine 17 % des Québécoises sollicitent les conseils d’un professionnel; 22 % ont un plan financier.

Ronald McKenzie