REER : un Québécois sur deux n’y versera pas un sou

Par La rédaction | 13 février 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Moins d’un tiers des Québécois ont l’intention de verser de l’argent dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) avant la date limite du 1er mars. Et la moitié n’y versera pas un sou cette année!

C’est ce qu’indique un sondage publié en début de semaine par H&R Block. Plus précisément, seuls 31 % des répondants de la Belle Province effectueront cette démarche, soit un pourcentage sensiblement identique à la moyenne nationale (33 %).

Le sondage révèle aussi que près de la moitié des personnes interrogées d’un océan à l’autre (47 %, contre 51 % au Québec) affirment ne pas cotiser du tout à un REER ni à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Et que les femmes (49 %) sont moins nombreuses que les hommes (58 %) à placer leurs économies dans l’un ou l’autre de ces produits.

LES 35-54 ANS COTISENT LE PLUS

L’enquête d’opinion montre par ailleurs que c’est le groupe des 18-34 ans (44 %) qui est le plus susceptible de cotiser à un CELI cette année, suivi par les 55 ans et plus (36 %) et par les 35-54 ans (32 %). Du côté des REER, ce sont les 35-54 ans (43 %) qui, cette année, se montrent les plus susceptibles de cotiser. Viennent ensuite les 18-34 ans (39 %) et les 55 ans et plus (16 %).

Enfin, le sondage relève que les Canadiens des provinces de l’Atlantique sont les moins enclins au pays à placer de l’argent dans un REER ou un CELI (42 %), tandis que les Manitobains sont au contraire les plus disposés à le faire (66 %).

« Bien que le nombre de Canadiens cotisant à des REER ait augmenté depuis l’an dernier, 33 % [de moyenne nationale] demeure encore un pourcentage bien faible. Ils devraient essayer de profiter de ces régimes chaque année, lorsque c’est possible, pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers, à maximiser leurs remboursements et à se préparer pour l’avenir », commente Lisa Gittens, conseillère fiscale principale à H&R Block.

« EXIGENCES FINANCIÈRES CONCURRENTES »

Selon la firme, les raisons pour lesquelles les contribuables ne se bousculent pas pour alimenter leurs REER sont notamment dues au fait qu’ils sont coincés entre « des exigences financières concurrentes qui leur permettent difficilement de mettre de l’argent de côté ».

« Alors que la date limite du 1er mars approche, les Canadiens devraient saisir cette occasion pour passer en revue leurs finances et déterminer combien ils peuvent cotiser afin de maximiser leur remboursement et de réduire l’impôt à payer », conclut H&R Block.

Le sondage a été mené en ligne les 27 et 28 décembre derniers auprès de 1 522 adultes canadiens choisis au hasard parmi les personnes inscrites au Forum Angus Reid. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.

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