Rendement de 6,7 % pour la Caisse de dépôt

Par La rédaction | 18 août 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
4 minutes de lecture

Malgré des temps économiques incertains, la Caisse de dépôt et placement du Québec a su tirer son épingle du jeu avec un rendement de 6,7 % pour le premier semestre de 2014.

« L’environnement d’investissement va devenir de plus en plus exigeant : la croissance économique à l’échelle mondiale est modeste et fragile, les risques géopolitiques sont élevés et le niveau des taux d’intérêt et, plus largement, la normalisation des politiques monétaires sont autant de défis auxquels nous serons confrontés », prévient Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse.

« Notre rendement de 6,7 % est à l’image des marchés des six derniers mois et contribue à notre performance à long terme, celle qui compte pour nous. Notre rendement annualisé de 11,1 % sur quatre ans est légèrement supérieur à celui de son portefeuille de référence et surpasse les besoins de nos déposants », ajoute-t-il.

Au Québec et ailleurs

Au cours du premier semestre, la Caisse a investi dans Groupe Océan, Lumenpulse, BFL Canada, Novacap et Anges Québec. Elle a aussi pris des participations dans le cadre de financements de la Banque Laurentienne, de TC Transcontinental et de L’Industrielle Alliance.

Ses investissements dans le Groupe WSP, le projet de cimenterie de Port-Daniel-Gascons et Stornoway Diamond totalisent plus de 300 M$. Ivanhoé Cambridge, sa filiale immobilière, a pour sa part investi près de 50 M$ dans le nouveau développement du centre commercial Place Ste-Foy, à Québec.

Les nouveaux engagements et investissements de la Caisse se chiffrent à 835 M$, ce qui porte son engagement envers les sociétés québécoises à près de 11 G$ sur quatre ans.

Au chapitre des infrastructures, la Caisse a pris une participation de 25 % dans London Array, au Royaume-Uni, et une de 24,7 % dans Invenergy, qui œuvre à l’échelle nord-américaine. Au 30 juin, son portefeuille Actions Qualité mondiale se chiffrait à 25 G$ d’actifs sous gestion.

De son côté, Ivanhoé Cambridge a investi plus de 250 M$ aux États-Unis, notamment via une participation dans l’immeuble 330 Hudson à Manhattan, plus de 120 M$ dans l’acquisition d’immeubles résidentiels à Londres et quelque 200 M$ dans le développement d’un nouveau centre commercial et l’expansion de centres commerciaux au Brésil.

Rendement en hausse

Pour le semestre, la catégorie Actions a produit un rendement de 8,8 % et a généré des résultats de placement nets de 8,1 G$, dont 1,9 G$ proviennent du portefeuille Placement privés.

Avec un rendement de 4,7 %, les portefeuilles de la catégorie Revenu fixe ont produit 3,4 G$ de résultats de placement nets. La catégorie Placements sensibles à l’inflation a généré pour sa part un rendement de 3,5 % et des résultats de placement nets de 1,1 G$.

Sur une période de quatre ans, la Caisse produit un rendement annuel moyen de 11,1 %, comparativement à 10,9 % pour son portefeuille de référence.

Les portefeuilles de Revenu fixe et de Placements sensibles à l’inflation génèrent quant à eux respectivement 13,2 G$ et 12,4 G$ de résultats de placement nets.

Sur la période de quatre ans, la catégorie Revenu fixe produit un rendement annualisé de 5,6 %, soit 1 % au-dessus de son indice. Les portefeuilles de la catégorie Actions montrent pour leur part un rendement de 13,7 %, aligné avec l’indice de référence. La catégorie Placements sensibles à l’inflation, qui comprend notamment les portefeuilles Immeubles et Infrastructures, affiche un rendement de 13,3 %, inférieur à celui de son indice.

Quant à l’actif net de la Caisse, pour la période terminée au 30 juin 2014, il a été de 214,7 G$, en hausse de 14,6 G$ par rapport au niveau du 31 décembre 2013 (200,1 G$).

Un nouveau vice-président

Le député caquiste de Lévis, Christian Dubé, vient par ailleurs de joindre les rangs de la Caisse à titre de premier vice-président Québec. Pourtant réélu le 7 avril 2014, ce dernier a fait le choix de quitter la vie politique.

Au nombre de ses réalisations en matière de finances publiques, d’économie et de réforme de l’administration gouvernementale, on note son rapport Cap sur nos familles : pour un Québec moderne et responsable, élément déterminant de la plateforme électorale de la Coalition Avenir Québec lors des dernières élections.

À lire aussi :

La rédaction