Rendement des fonds : performance en or pour les fonds d’actions

Par Ronald McKenzie | 3 mars 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les fonds d’actions canadiennes ont connu un solide mois de février au chapitre des rendements, affichant des gains de plus de 3%, rapporte Morningstar Canada. Des 10 indices qui se sont hissés en tête du classement, sept regroupent des fonds à contenu proprement canadien.

L’indice champion toutes catégories est celui des Actions de métaux précieux, avec +6,8%. Les fonds qui ont misé sur l’or en février ont profité des gains boursiers des ténors de l’industrie minière canadienne que sont Barrick Gold (+6,8%) et Goldcorp (+9,9%). Durant la période, le prix du lingot d’or s’est envolé en raison de l’incertitude entourant les créances souveraines européennes. Inquiets, les investisseurs ont fait le plein de métaux précieux comme solution de rechange aux actifs plus risqués.

La seconde place du podium est occupée par l’indice Actions canadiennes (+4,6%). Les titres de participation des entreprises canadiennes ont bénéficié de conditions généralement avantageuses. Ils ont été soutenus également par la relance du dollar canadien et la hausse du prix des marchandises.

Les sociétés du secteur des services financiers ont connu un robuste mois de février. Cela se reflète dans le rendement de l’indice qui piste ce domaine. Avec +4,2%, il a raflé la troisième marche du podium en février. Apparemment, les investisseurs ont apprécié les bénéfices annoncés par la CIBC et la Banque Nationale dans leurs rapports trimestriels préliminaires.

À l’autre bout du spectre, les épargnants qui ont misé sur des fonds à contenu étranger ont connu un mois de février plutôt gris. Les indices des actions internationales (-1,5%), des actions japonaises (-2,1%) et des actions européennes (-3,2%) ont fini en queue de peloton.

Les préoccupations relatives aux titres de créances souveraines d’Europe ont émergé au premier plan en février, alors que les investisseurs spéculaient sur les implications du substantiel déficit de la Grèce et sur la résolution prise par l’ensemble de l’Europe d’offrir son soutien. L’euro a aussi souffert de cette menace d’insécurité, «contribuant aux pertes subies par les porteurs de parts canadiens de fonds détenant des actions en devise européenne», note Morningstar Canada.

Ronald McKenzie