Reprise économique en vue pour 2016?

Par La rédaction | 23 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le produit intérieur brut (PIB) canadien devrait croître de 1,2 % en 2015, et non de 1,8 % comme anticipé en juin, surtout à cause du repli continu du secteur de l’énergie, conclut le dernier rapport des Services économiques de RBC publié hier.

De même, le PIB devrait augmenter de 2,2 % l’an prochain au pays, soit une réduction de 0,4 % par rapport aux précédentes prévisions de la banque.

Toutefois, celle-ci prévoit que la croissance dans les secteurs non énergétiques contrebalancera une partie des replis enregistrés au cours du premier semestre. « Les récents déboires de l’économie canadienne ont suscité de nombreuses rumeurs à l’égard d’une récession, que nous croyons injustifiées », souligne Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef à RBC.

HAUSSE DE LA CONSOMMATION

En effet, estime-t-il, « le gain de 0,5 % du PIB en juin et, surtout, la vigueur du marché de l’emploi, suggèrent un retour à une croissance positive au troisième trimestre ».

Le rapport note également une hausse de la consommation au deuxième trimestre, notamment des ventes de biens durables. Pour l’alimenter, note Craig Wright, « les Canadiens ont continué de profiter des faibles taux d’intérêt sur les emprunts au cours de la première moitié de 2015, la croissance de l’endettement des ménages ayant atteint son plus haut niveau en plus de deux ans ».

Mais l’économiste n’y voit là rien d’inquiétant, puisque « les taux d’intérêt historiquement bas (…) ont rendu le service de cette dette exceptionnellement facile ».

2015, UN CRU MÉDIOCRE POUR LE QUÉBEC

Au Québec, les faibles niveaux d’activité dans plusieurs secteurs ont entraîné un ralentissement de l’économie au printemps, note RBC dans une autre étude, également publiée hier.

Bien que ses experts jugent que « cet épisode sera temporaire et qu’une période de croissance plus forte suivra », l’institution financière a réduit sa prévision à l’égard de la croissance annuelle du PIB québécois à 1,3 % pour 2015 (contre 1,8 % annoncé en juin). Pour l’an prochain, elle prévoit un gain de 1,9 %.

« Après une période encourageante de croissance au début de 2015, l’économie québécoise a ralenti au printemps, abaissant ainsi les perspectives provinciales pour l’ensemble de l’année, commente Craig Wright. Nous croyons néanmoins que ce ralentissement sera temporaire et que l’activité économique prendra de la vigueur au cours de la deuxième moitié de l’année. »

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