Retraite : les régimes capitalisés de moins en moins généreux

Par Ronald McKenzie | 17 septembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les caisses de retraite capitalisées, comme les régimes à cotisation déterminée et les REER collectifs, génèrent de moins en moins d’argent pour leurs bénéficiaires.

Selon la firme de services-conseil Eckler, le taux de remplacement du revenu des régimes capitalisés est passé de 88 % en 2006 à seulement 61 % en juin 2013. Les coupables de ce recul marqué sont les taux d’intérêt, qui sont à des planchers historiques, et les marchés boursiers, qui ont connu leur part de difficulté.

« Les régimes de retraite sont soumis à des pressions énormes depuis les dix dernières années », constate Eckler.

La société torontoise fait remarquer que beaucoup de caisses de retraite capitalisées ont été lancées dans les années 1990. À cette époque, les taux d’intérêt étaient modérés et les Bourses généraient des rendements solides. Jumelées aux prestations gouvernementales, ces sources de revenus pouvaient garantir des retraites confortables à de nombreux travailleurs. Cela semble bel et bien révolu.

« Il est navrant de voir comment la situation a changé. En cinq ans à peine, le taux de remplacement du revenu a chuté de 30 % et il n’a pas bougé depuis », déplore Eckler.

Afin d’aider les promoteurs de régimes capitalisés à améliorer la gestion de l’épargne-retraite de leurs membres, la firme a mis au point le CAP Income Tracker. Cet outil d’analyse permet notamment aux entreprises d’évaluer l’impact des départs tardifs à la retraite et de la création de postes à temps partiel.

Ronald McKenzie