Richesse mondiale : l’immobilier perd des plumes

Par La rédaction | 17 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le capital mondial représentait 512 000 milliards de dollars en 2015. Plus du tiers était constitué de créances, dépassant ainsi l’immobilier en perte de vitesse, rapporte l’Agence France-Presse.

Citant une étude de l’économiste Markus Schuller publiée hier par le quotidien autrichien Kurier, l’AFP indique que ce montant équivaut désormais à près de sept fois le produit intérieur brut de la planète, évalué à 74 000 G$.

Pour parvenir à ce chiffre, l’économiste a pris en compte l’ensemble des formes classiques de capital (créances, immobilier, épargne bancaire, liquide, parts d’entreprises et capital foncier), précise l’agence.

L’IMMOBILIER EN PERTE DE VITESSE

Après avoir diminué de 10 % lors de la crise des subprimes en 2008, passant de 411 000 à 369 000 G$, la richesse mondiale cumulée dépasse désormais de près d’un quart sa valeur de 2007, relève l’étude.

Toutefois, la part de l’immobilier est passée de 28 % du capital total avant la crise à 20 % aujourd’hui, pour s’établir à 100 000 G$.

En revanche, les créances sur les États ont progressé de 40 %, pour atteindre 95 000 G$. Selon Markus Schuller, ce phénomène est dû à l’endettement massif des gouvernements, qui ont emprunté sur une vaste échelle pour réduire les effets de la crise, ainsi qu’à une plus grande utilisation de cet instrument de financement par la Chine.

LE LIQUIDE ET L’ÉPARGNE : 8 % DU TOTAL

De leur côté, les crédits privés ont également enregistré une forte croissance pour se fixer à 99 000 G$, portant ainsi les créances (et la dette) totales mondiales à 194 000 G$.

Même si elle est restée stable en valeur, la part des actions a quant à elle régressé à 13 % du capital mondial, à 67 000 G$, derrière les participations non boursières (100 000 G$). À noter que l’argent liquide et l’épargne bancaire ne représentent que 8 % de l’ensemble.

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