RVER : l’Industrielle Alliance se prépare

Par Laurence Hallé | 17 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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À moins de trois mois de l’entrée en vigueur du régime volontaire d’épargne-retraite (RVER), l’Industrielle Alliance a annoncé, mercredi, le lancement d’une plateforme web facilitant la souscription des Québécois à ce nouvel outil d’épargne.

Environ deux millions de travailleurs autonomes et employés d’entreprise de la province n’ont toujours pas accès à un régime d’épargne-retraite collectif. Ils auront toutefois l’occasion de le faire à compter du 1er juillet, qui marquera l’arrivée sur le marché de ce produit d’épargne.

L’Industrielle Alliance invite d’ici là les épargnants à consulter son site web (iarver.com) pour se familiariser avec le RVER, ajoutant que les détails de son offre seront dévoilés au cours des prochains mois.

« Avec (Industrielle Alliance) RVER, nous souhaitons faciliter la tâche (aux travailleurs), non seulement en leur rendant accessible toute l’information importante sur le RVER, mais également en leur permettant, dès le 1er juillet 2014, de souscrire un RVER en quelques minutes seulement », a indiqué dans un communiqué la vice-présidente de la division Épargne et retraite collectives chez Industrielle Alliance, Renée Laflamme.

Québec ayant confié l’administration du RVER aux banques, d’autres institutions financières offriront elles aussi ce produit aux épargnants cet été.

La création de ce nouvel outil d’épargne figurait parmi les recommandations contenues dans le rapport du comité d’experts sur l’avenir du système de retraite québécois, rendu public en avril 2013. Le comité, présidé par Alban D’Amours, y déplorait notamment le retard accusé par de nombreux Québécois en matière d’épargne.

Les travailleurs salariés n’auront aucune démarche à faire pour souscrire au régime, leur inscription y étant automatisée.

Les travailleurs autonomes, de même que toute autre personne souhaitant souscrire au RVER, pourront quant à eux le faire en contactant un administrateur autorisé.

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Laurence Hallé