Services bancaires en ligne : la mobilité gagne du terrain

Par Rémi Maillard | 26 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Person with credit card using a computer for internet shopping

Les Québécois sont de plus en plus friands des services bancaires en ligne sur appareil mobile, selon une enquête publiée hier par le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).

En 2013, près d’un adulte sur quatre (24 %) a utilisé un téléphone intelligent ou une tablette numérique pour effectuer des opérations en ligne. Soit deux fois plus qu’en 2012. Et près d’un sur trois (29 %) a consulté son compte à partir d’un appareil mobile.

Autre constat : l’âge, le niveau de scolarité et le revenu des Québécois ont une influence sur l’usage des services bancaires mobiles. Ainsi, le nombre d’utilisateurs augmente en fonction de la scolarité et du revenu, mais diminue avec l’âge, sauf pour les 18-24 ans. En effet, ceux-ci font moins d’opérations en ligne ou mobiles que les 25-44 ans, car ils détiennent en général moins de produits financiers qu’eux.

Une question d’habitude

Pourquoi certains Québécois n’ont-ils pas recours aux services bancaires en ligne? En 2012, c’était surtout par manque de confiance. En 2013, c’est d’abord une question d’habitude pour 29 % des adultes interrogés.

« Lorsqu’on questionne les internautes sur leur perception quant à la sécurité et à la facilité de faire affaire avec des institutions bancaires, ces dernières obtiennent les meilleurs résultats », souligne le CEFRIO.

En 2013, près de la moitié des internautes québécois (47 %) ont consulté le site Web de leur institution financière et 44 % ont recherché de l’information sur Internet à propos des produits et services offerts par les institutions financières.

Enfin, près de deux internautes sur trois (63 %) ont reçu au moins une facture ou un relevé de façon électronique en 2013, ce qui représente une légère progression par rapport à 2012 (58 %). Ce sont les internautes âgés de 18 à 44 ans qui sont les plus nombreux à recevoir des factures ou des relevés électroniques (69 %) comparativement à ceux de 55 ans et plus (50 %).

Rémi Maillard

Journaliste multimédia. Santé, environnement, société, finances personnelles. Également intéressé par les affaires publiques, les relations internationales, la culture… Passionné de cyclisme.