Services bancaires : les Canadiens plus branchés

Par La rédaction | 17 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
4 minutes de lecture
Laptop computer resting on a clean, glass desk.

Les Canadiens n’hésitent plus à adopter les nouvelles technologies bancaires et de paiement, démontrent les résultats de la plus récente enquête commanditée par l’Association des banquiers canadiens (ABC).

Ils sont 72 % à utiliser surtout les méthodes numériques pour accéder aux services bancaires, 44 % à avoir utilisé les services bancaires mobiles l’an dernier, et 63 % à avoir envoyé ou reçu des transferts d’argent par courriel.

L’enquête, menée par Abacus Data, révèle même que 17 % des répondants utilisent principalement un appareil mobile pour accéder aux services bancaires, une importante hausse par rapport aux 9 % de 2014. Il s’agit d’un virage radical comparativement à 2002, quand 40 % des Canadiens effectuaient surtout leurs transactions aux guichets automatiques, 30 % principalement dans une succursale et seulement 16 % majoritairement en ligne. À cet égard, une majorité des consommateurs (90 %) disent apprécier la valeur qu’ils reçoivent des innovations bancaires.

« Les banques du Canada ont toujours été des chefs de file dans le développement et l’adoption d’innovations et de technologies nouvelles, rendant les services bancaires rapides, simples et pratiques pour les consommateurs, tout en préservant la confiance de ces derniers dans la sécurité des opérations bancaires, affirme Terry Campbell, président de l’ABC. Les Canadiens de tous âges ont de plus en plus recours aux services bancaires et de paiement en ligne et mobiles, et ont confirmé qu’ils envisagent de le faire davantage à l’avenir. »

Une proportion plus élevée que jamais de Canadiens s’attend en effet à recourir aux services bancaires et de paiement mobiles dans les prochaines années. Cette tendance provient d’abord des consommateurs âgés de 35 ans et moins, mais ceux qui ont 55 ans et plus les suivent graduellement.

SATISFACTION

Parmi ceux qui utilisent les nouvelles technologies bancaires, 38 % affirment que leur recours aux services mobiles a augmenté en 2016. En outre, 52 % comptent les utiliser davantage pour accéder aux services bancaires au cours des deux ou trois prochaines années et 40 % prévoient effectuer un achat sur leur appareil mobile dans les deux à trois prochaines années.

Les Canadiens sont par ailleurs d’avis que l’introduction de nouvelles technologies bancaires changera radicalement leur façon de payer les articles de tous les jours. Dans les dix prochaines années, 26 % des Canadiens s’attendent à ne plus garder d’argent liquide sur eux, et 59 % à ne plus se servir de chèques.

Ils applaudissent en outre le virage technologique dans les services bancaires amorcé par les banques. Quelque 95 % des répondants estiment que les services bancaires sont devenus plus faciles et plus pratiques au fil des ans et 91 % sont certains que leur banque leur donne accès à des solutions sûres et sécuritaires.

« Il est clair que les Canadiens se réjouissent des nombreuses nouveautés technologiques dans le secteur bancaire et ont pleinement l’intention d’en tirer profit », croit M. Campbell.

En chiffres

  • 72 % des Canadiens utilisent les méthodes numériques comme principal moyen pour accéder aux services bancaires, une hausse par rapport aux 52 % de 2012;
  • 44 % se sont servi des services bancaires mobiles au cours de la dernière année, une hausse par rapport aux 31 % de 2014;
  • 63 % des répondants, dont 40 % des personnes âgées de plus de 55 ans, ont envoyé ou reçu des transferts d’argent par courriel;
  • 9 % des consommateurs déposent principalement des chèques dans leur compte en prenant une photo avec leur appareil mobile, comparativement à seulement 1 % en 2014.

L’enquête a été effectuée par Abacus Data pour le compte de l’Association des banquiers canadiens. Les résultats de l’enquête ont été obtenus auprès d’un échantillon national proportionnel et aléatoire de 1 262 Canadiens âgés de 18 ans et plus. L’enquête a été menée en ligne (445 entrevues) et au téléphone (817 entrevues) du 6 au 19 octobre 2016. La marge d’erreur est de ±2,8 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

La rédaction vous recommande :

La rédaction