Sheryl Sandberg promet de céder la moitié de sa fortune

Par La rédaction | 13 mai 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Sheryl Sandberg vient de rejoindre le club plutôt restreint des « milliardaires généreux », rapporte Le Figaro.

La directrice générale de Facebook a en effet décidé de s’impliquer dans l’initiative Giving Pledge (« promesse de don ») en s’engageant à céder la moitié de sa fortune personnelle tout au long de sa vie.

C’est le magazine Forbes qui a révélé l’information, confirmée depuis sur le site Internet de Giving Pledge, où la femme d’affaires figure désormais avec son mari, Dave Goldberg.

« Régler les problèmes les plus urgents »

Lancée en 2010 par Warren Buffett et Bill Gates, Giving Pledge a un objectif pour le moins ambitieux. Ses membres, tous milliardaires, s’engagent à céder la moitié de leur fortune à des œuvres caritatives afin de « régler les problèmes les plus urgents de notre société », selon son site officiel, qui revendique plus de 120 donateurs.

Outre leur engagement, les membres de ce club pas comme les autres se retrouvent chaque année pour discuter d’aide humanitaire.

Sheryl Sandberg est la deuxième femme à rejoindre Giving Pledge, après Sara Blakely, la fondatrice des sous-vêtements Spanx. Au début de l’année, sa fortune a dépassé la barre du milliard de dollars grâce aux bonnes performances de l’action de Facebook à Wall Street.

À 44 ans, elle figure parmi les plus jeunes femmes milliardaires du monde. Diplômée de la Harvard Business School, elle a travaillé sept ans chez Google avant d’aller chez Facebook, dont elle est la directrice générale depuis 2008. Elle fait aussi partie du conseil d’administration de Walt Disney.

Un engagement féministe contesté

Sheryl Sandberg est également connue pour son (récent) engagement en faveur de la cause des femmes Ainsi, en 2013 elle a publié Lean In (En avant toutes, en version française), un livre consacré à sa carrière et aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde des affaires.

L’ouvrage a rencontré un immense succès, puisqu’il s’est écoulé à plus de 400 000 exemplaires le premier mois après sa publication.

La numéro deux de Facebook est toutefois loin de faire l’unanimité, rappelle Le Figaro. Ainsi, Susan Faludi, qui a gagné le Prix Pulitzer et écrit le livre à succès Backclash, la guerre froide contre les femmes, a qualifié son attitude de « féminisme à la Facebook ». Elle lui reproche notamment d’utiliser la cause féministe pour mieux servir ses intérêts personnels et ceux de son entreprise.

De son côté, Connie Schultz, journaliste au Washington Post, juge qu’elle est « extrêmement riche et oublie souvent son privilège ». « Il est souvent difficile de faire le rapprochement entre sa situation très favorable et celle des femmes dont elle veut faire avancer la cause », conclut la journaliste.

La rédaction