Tables rondes : À la recherche du rendement
Partie 3 : Moitié-moitié pour les obligations de sociétés

18 juin 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tous les mardis du mois de juin, nous vous présentons une série de tables rondes réalisées dans les bureaux de la CIBC à Toronto, au sujet des titres à revenu fixe.

Dans cette troisième partie, trois experts de Gestion globale d’actifs CIBC expliquent le caractère unique des obligations de sociétés à haut rendement.

Cliquer ici pour entendre l’entrevue complète en baladodiffusion sur Gestionnaires en direct.

« Dans l’environnement actuel, il faut explorer les obligations de sociétés pour optimiser son rendement. Bien que l’on soit tenté par les titres à haut rendement, il faut être conscient des risques de défaut. Le risque lié au crédit est élevé. », rappelle Nicholas Leach, vice-président, titres à revenu fixe mondiaux à haut rendement.

« La meilleure approche consiste à acheter la même quantité de titres à haut rendement (high yield) et de catégorie investissement (investment grade) », précise Jeffrey Waldman, premier vice-président, revenu fixe.

« Les taux d’intérêt et la valeur des obligations sont inversement proportionnels. Mais les obligations de sociétés présentent moins de risque de ce point de vue, et c’est encore plus vrai dans le cas des titres à haut rendement. Idéalement, il faut donc combiner les deux pour diversifier à la fois les entreprises, les secteurs, les risques de défaut, et les risques liés aux taux d’intérêt », poursuit Jeffrey Waldman.

« Bien sûr, il faut faire ses devoirs et repérer les titres sous-évalués, mais ce n’est pas le seul critère. Il faut aussi se méfier des entreprises qui ne justifient pas l’utilisation de leurs capitaux, ou qui imposent des conditions inappropriées. Nous préférons sacrifier le rendement au profit d’un crédit de meilleur qualité », explique Nicholas Leach.

Pour bien équilibrer son portefeuille d’obligations de sociétés, rien de plus simple : il faut faire moitié-moité entre le haut rendement et la catégorie investissement, explique Patrick O’Toole, vice-président, titres à revenus fixes mondiaux.

« Les écarts avec les obligations gouvernementales (corporate spreads) sont très bas parmi les titres à haut rendement, mais dans la catégorie investissement, ils sont encore au-dessus de la moyenne des dernières décennies. Cela nous conforte dans l’idée qu’il faut avoir un peu des deux, sans surpondération d’un côté ou de l’autre. »