Techno : de nouvelles règles de gestion des risques

Par La rédaction | 21 juillet 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) vient de publier la version finale de la ligne directrice B-13 dans laquelle il énonce ses attentes quant à la façon pour les institutions financières fédérales (IFF) de gérer le risque lié aux technologies et au cyberrisque, comme les fuites de données et les pannes technologiques.

L’objectif est de les aider à être plus résilientes face à ces risques tout en leur permettant d’être concurrentielles et de tirer pleinement parti de l’innovation numérique.

Face à l’utilisation accrue de la technologie et du nombre croissant de cyberincidents, le BISF a senti le besoin d’énoncer ces nouvelles consignes afin d’exercer une saine gestion du risque.

La ligne directrice traite de trois domaines, soit :

  • gouvernance et gestion du risque,
  • activités et résilience technologiques
  • et cybersécurité.

Chacun de ces domaines est assorti d’un résultat souhaité visant à renforcer les capacités des institutions à gérer les risques.

Le BSIF a élaboré une « approche souple […] qui tient compte de la taille et de la nature des institutions financières ainsi que de la portée et de la complexité de leurs activités », soutient Jamey Hubbs, vice-surintendant du BISF.

PROCESSUS DE CONSULTATION

La version finale du document est le résultat d’un processus qui s’est amorcé en septembre 2020 avec la publication d’un document de travail suivie d’une période de consultation auprès des instances sectorielles menée jusqu’en décembre de la même année. Une seconde version de la ligne directrice a été publiée en novembre 2021. Celle-ci a ensuite été soumise à une consultation qui s’est terminée en février 2022.

La version qui vient d’être publiée est une nouvelle mouture moins normative, simplifiée, et qui comprend des définitions et des attentes plus claires.

La ligne directrice B-13 entrera en vigueur le 1er janvier 2024, afin d’offrir suffisamment de temps aux institutions financières de procéder à une autoévaluation et de faire ce qu’il faut pour se conformer.