Technologie : 4 idées pour aider les conseillers au quotidien

Par Nathalie Côté | 17 avril 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123RF

Lorsqu’on pense aux technologies dans le domaine financier, les robots-conseillers, l’intelligence artificielle et la blockchain viennent tout de suite en tête. Mais ce sont aussi des outils qui peuvent aider les conseillers à être plus efficaces au quotidien, est venu rappeler Charles Pedneault, responsable du développement des affaires à Kronos Technologies, lors de l’évènement Insurtech QC vendredi.

« La très grande majorité des conseillers nous disent qu’ils ne sont pas efficaces à 100 %, qu’ils pourraient travailler de façon plus optimale », constate-t-il.

Ils aimeraient faire mieux pour avoir de meilleurs revenus et se libérer de certaines tâches pour avoir plus de temps de qualité, explique-t-il. Voici quelques-unes de ses idées afin d’utiliser la technologie pour être plus efficace.

  • L’agenda partagé : avoir un agenda numérique auquel l’adjoint du conseiller peut accéder est un atout intéressant. « Il peut planifier des rendez-vous pour lui et éviter le ping-pong téléphonique qui est nécessaire autrement », indique M. Pedneault. Lorsqu’il enregistre un rendez-vous, l’adjoint peut aussi y noter des détails pertinents quant aux demandes du client. Le conseiller arrive alors mieux préparé.
  • Numériser tous les documents : cela permet de tout avoir au même endroit et de faire plus facilement des recherches en fonction de certains critères. Sans compter que cela réduit les besoins en classeurs!
  • Enregistrer : un conseiller peut dicter des résumés de ses rencontres dans un fichier audio que son adjoint peut ensuite sauvegarder au dossier des clients. Il peut aussi enregistrer ses conversations téléphoniques avec eux. « Cela permet de garder une trace de la discussion », fait valoir M. Pedneault.
  • Demander au client de remplir lui-même une partie de son analyse de besoins financiers. « On peut en donner l’accès au client, qui pourra entrer ses informations personnelles et financières, indique M. Pedneault. Lorsque le conseiller arrive au rendez-vous, il a déjà en main plusieurs données. »

Pour les conseillers plus âgés, passer à un bureau sans papier peut représenter une adaptation plus importante, surtout s’ils ne connaissent pas bien les technologies impliquées. Néanmoins, ils auraient tout intérêt à s’y mettre. Selon M. Pedneault, un acheteur potentiel préférera certainement mettre la main sur la clientèle d’un conseiller si elle est numérisée que sur une série de classeurs.

« Cela permet d’apporter de la valeur à l’entreprise », croit-il.

Nathalie Côté