Toronto conforte sa place de capitale financière

Par La rédaction | 1 Décembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le secteur des services financiers a fourni directement 780 000 emplois et contribué à hauteur de 6,8 % au produit intérieur brut (PIB) canadien en 2014, selon le dernier rapport du Conference Board du Canada.

Intitulé Un moteur de croissance : bilan comparatif 2015 du secteur des services financiers de Toronto et du Canada, ce document d’une centaine de pages (en anglais seulement, avec un résumé en français) confirme que le monde de la finance est fortement concentré à Toronto, et que cette tendance s’accentue.

Ainsi, plus de 30 % des sièges sociaux de sociétés de services financiers (représentant environ 250 000 emplois) se trouvent dans la Ville-Reine, soit plus de deux fois la proportion de sièges établis à Vancouver (13,2 %) et à Montréal (12,4 %).

13 % DU PIB DE LA RÉGION TORONTOISE

De même, la part des emplois dans la finance y est passée de 28,2 % en 2004 à 32,3 % en 2014. En outre, le secteur génère d’importantes retombées pour l’économie locale puisqu’il représente directement 13,3 % du PIB de la région torontoise. Seul le secteur des services publics fait mieux.

Non seulement Toronto constitue la première plateforme de services financiers au pays, mais elle occupe aussi un rang élevé par rapport à d’autres places financières mondiales, relève également le rapport du Conference Board. La preuve : la revue The Banker l’a classée au 7e rang mondial et au 2e rang des places financières en Amérique du Nord.

Le document souligne par ailleurs que les compagnies canadiennes sont plutôt à la pointe du progrès technologique. Selon l’Enquête sur l’innovation et les stratégies d’entreprise de Statistique Canada, 73,6 % des sociétés de services financiers ont en effet mis en œuvre une forme ou une autre d’innovation au cours de 2013, contre un taux de 63,5 % pour l’ensemble des secteurs.

« LE SYSTÈME FINANCIER LE PLUS SOLIDE »

Enfin, le rapport souligne que, comparativement à leurs homologues dans le monde, les institutions canadiennes de dépôt ont de bons niveaux d’adéquation des fonds propres et des liquidités. De plus, leurs taux de rendement sont élevés et la proportion de prêts non productifs est faible. Résultat, « le Canada est systématiquement considéré comme le système financier le plus solide au monde ».

« Ces 10 dernières années, le secteur des services financiers a été une source de croissance majeure pour l’économie canadienne. Sa performance en matière d’emploi, de rendements financiers, de commerce international et d’investissement a dépassé la moyenne de tous les autres secteurs », résume Michael Burt, directeur, Tendances industrielles au sein du Conference Board.

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