Toujours prudents, les épargnants québécois

Par Ronald McKenzie | 21 juin 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un grand nombre d’épargnants pourraient être en train de mettre en péril leurs objectifs et leurs rêves de retraite. En effet, les deux tiers des baby-boomers québécois investissent moins qu’ils le faisaient avant le ralentissement économique de 2008, révèle un sondage de TD Canada Trust sur la confiance des investisseurs.

Pourquoi les Québécois ralentissent-ils leurs activités de placement? Parce qu’ils :

– ont moins d’argent à investir, ont répondu 52 % des participants;

– sont découragés par la volatilité des marchés (28 %);

– utilisent leurs fonds de réserve pour couvrir d’autres obligations financières au lieu de les affecter à leur épargne-retraite (18 %).

Certes, TD Canada Trust comprend ces raisons, mais elle estime que ces motifs ne doivent pas reléguer les placements au second plan. « De modestes contributions, effectuées régulièrement au fil du temps, permettront d’atteindre ses objectifs financiers beaucoup plus rapidement que si l’on n’investit pas du tout », dit-elle. Et puis, pas besoin de se lancer dans des placements hautement risqués. Les certificats de placement garanti (CPG) offrent un rendement potentiel plus élevé que les comptes d’épargne et comportent un risque très faible par rapport à d’autres placements.

L’étude de TD Canada Trust confirme à nouveau une tendance lourde des Québécois : par rapport aux Canadiens des autres provinces, ils demeurent des investisseurs prudents. En effet, ce sont les Québécois qui sont les plus susceptibles d’affirmer qu’ils sont plus à l’aise avec les produits de placement ayant un rendement garanti (77 % contre 65 % à l’échelle nationale).

Pour ce qui est des options qui leur permettraient de se sentir plus à l’aise à l’égard des placements, 43 % des répondants indiquent qu’ils choisiraient un placement présentant un risque minimal de perdre leur investissement initial, 28 % affirment qu’ils opteraient plutôt pour un placement à moindres frais, voire sans frais, alors que 25 % exigeraient un placement ayant un « bilan de rendement positif ».

Que feraient les Québécois s’ils recevaient une somme de 1 000 $? Quatre sur dix choisiraient un placement ayant un rendement garanti (44 %) et le quart d’entre eux ferait appel à leur conseiller pour solliciter ses conseils avant de prendre une décision (24 %). Dix-huit pour cent choisiraient un placement ayant un bilan de rendement positif, et 15 % opteraient pour un placement à moindres frais, voire sans frais.

Face à ces données, TD Canada Trust constate que les conseillers sont les personnes les mieux placées pour soutenir les épargnants. « Ils peuvent répondre à toutes vos questions sur le risque ou les pertes de capital, et ils peuvent vous aider à trouver des placements qui correspondent à votre tolérance au risque. La planification financière est essentielle, même si la retraite semble être une perspective très lointaine », conclut TD Canada Trust.

Ronald McKenzie