Trois institutions financières d’ici se distinguent

Par La rédaction | 12 mars 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : gmast3r / 123RF

Trois banques canadiennes figurent au palmarès des 25 principales institutions financières mondiales en termes de capitalisation boursière, selon un classement dévoilé par GlobalData.

Le top 25 montre notamment que les neuf premiers joueurs dans ce domaine en 2016 ont maintenu leur place, avec toutefois quelques changements de position mineurs. Ainsi, si JPMorgan se maintient au premier rang, Wells Fargo perd deux places, passant de la 2e à la 4e position, tandis que Bank of America en gagne au contraire une (3e place, comparativement à la 4e). De leur côté, HSBC et Citigroup conservent respectivement les 6e et 7e places.

Du côté des institutions financières canadiennes, la Banque Royale arrive en 10e position, gagnant ainsi une place par rapport à l’édition 2016, tandis que la Toronto Dominion (13e) et la Banque Scotia (21e) perdent quelques plumes mais demeurent tout de même dans le classement.

UNE FORTE CROISSANCE

Dans l’ensemble, près de 70 % des membres du top 25 de GlobalData ont enregistré une croissance à deux chiffres en 2017, la Banque industrielle et commerciale de Chine, Bank of America, China Construction Bank, China Merchants Bank, Itau Unibanco (Brésil) et Sberbank (Russie) affichant même une progression de plus de 30 %. Les institutions financières qui figurent dans le classement sont majoritairement situées en Amérique du Nord; elles se trouvent ensuite dans la région Asie-Pacifique, en Europe et en Amérique du Sud.

« La majorité de ces 25 plus grands établissements bancaires n’ont pas obtenu les mêmes performances, avec une baisse moyenne générale de 4,1 %. Mitsubishi UFJ et Itau Unibanco sont les deux seules sociétés de la liste à avoir enregistré une croissance à deux chiffres de leur chiffre d’affaires », commente Amal George, analyste principale à GlobalData, dans un communiqué.

Les critères retenus par la firme pour établir son « top 25 » des principales institutions financières mondiales reposent sur un certain nombre d’indicateurs clés, notamment la capitalisation boursière, le ratio cours/bénéfice, le bénéfice par action, la valeur de l’entreprise par rapport au bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, le rendement des capitaux employés, le rendement de l’actif, le poids du secteur recherche et développement en pourcentage des ventes ainsi que la marge d’exploitation.

« CRÉER UNE INFRASTRUCTURE PLUS SIMPLE ET PLUS ROBUSTE »

La moyenne des revenus d’intérêts nets par rapport aux revenus nets a été de 56,6 % pour l’ensemble des sociétés figurant dans le classement, tandis que les 10 premières ont affiché une moyenne légèrement meilleure de 57,8 %. Dans le cas de la Banque Royale, JPMorgan, Bank of America, HSBC, Mitsubishi UFJ, BNP Paribas et UBS, le ratio était inférieur à 50 %, « ce qui pourrait être attribuable à une plus grande concentration de l’environnement tarifaire, au coût relativement plus élevé des dépôts ou à la faible croissance des prêts », selon GlobalData.

« Cette année, les banques devraient continuer à réorganiser leurs systèmes existants afin de constituer une infrastructure informatique plus robuste, simple et moderne, capable d’intégrer de nouvelles solutions avec un minimum de perturbations internes. Et plus que jamais, elles s’appuieront sur l’analyse de données pour proposer des offres de produits personnalisées. En effet, les technologies mobiles sont en train de modifier rapidement la façon dont les opérations bancaires sont effectuées en termes d’expérience client et de repousser les marges d’exploitation. Enfin, sur le plan réglementaire, une série de modifications importantes, notamment la proposition de créer des holdings intermédiaires pour les banques locales dans l’Union européenne et les exigences de transparence de [la directive relative aux investisseurs] MiFID II pourraient continuer à influencer les stratégies et la structure des institutions financières », conclut Amal George.

La rédaction