Trois mythes qu’entretiennent les nouveaux arrivants

Par Ronald McKenzie | 4 juillet 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les nouveaux arrivants profiteront sûrement de vos conseils professionnels, si l’on se fie à un sondage RBC. En effet, l’étude démontre que six personnes sur dix (60 %) qui ont immigré au Canada au cours de la dernière année affirment que leurs connaissances financières ne sont pas suffisantes.

La façon d’établir leurs antécédents de solvabilité au cours de leur première année de vie au Canada, notamment, semble poser des problèmes de compréhension. Cela peut leur créer des difficultés quand vient le moment d’acheter une voiture ou une maison.

Mais les choses se placent avec le temps. Ainsi, parmi les personnes qui habitent au pays depuis deux à cinq ans, 92 % jugent que leur littératie financière en ce qui a trait à leurs options d’emprunt s’est améliorée. Ils sont aussi plus susceptibles de convenir que les cartes de crédit peuvent leur faciliter la vie (59 %) et qu’il est facile d’utiliser de tels outils pour contribuer à établir leur cote de solvabilité (54 %).

Les nouveaux Canadiens ont encore de nombreuses idées fausses concernant l’utilisation du crédit, constate RBC. Trois mythes sont particulièrement tenaces. Ne soyez pas surpris si vos nouveaux clients vous les servent.

1. « Au Canada, la cote de solvabilité est influencée par l’âge, le revenu et le sexe de la personne. » Plus le revenu d’une personne est élevé, meilleure sera sa cote de solvabilité. Réalité : la cote de solvabilité est établie en fonction des antécédents de gestion financière responsable. Les prêteurs évaluent la façon dont les consommateurs respectent leurs obligations financières.

2. « Une personne qui détient beaucoup d’actif dans son pays de résidence aura une meilleure cote de solvabilité. » Réalité : bien que l’actif fasse partie de l’équation, les prêteurs canadiens examinent également les antécédents d’emprunt au Canada pour évaluer la solvabilité d’une personne. Voilà pourquoi il est important d’établir un profil de solvabilité au Canada sans tarder, surtout si on prévoit faire des achats importants, comme une maison ou une voiture, qui nécessitent habituellement un prêt. « Même de plus petites opérations, comme la location d’un logement ou l’achat d’un téléphone cellulaire, requièrent souvent une vérification de la solvabilité », précise RBC.

3. « Lorsqu’on se marie, les cotes de solvabilité sont fusionnées. » Réalité : Les cotes de solvabilité sont établies de façon individuelle. Toute demande de prêt conjointe sera évaluée en fonction des profils de solvabilité des deux conjoints. Toute information, négative ou positive, se reflétera dans la cote de solvabilité de chaque personne et pourrait avoir une incidence sur l’approbation ou sur les conditions du prêt.

« Sur le plan économique et social, il est dans l’intérêt du Canada que ses consommateurs possèdent de bonnes compétences financières et adoptent de bonnes habitudes financières », fait remarquer RBC.

Ronald McKenzie