Un nouveau président au conseil d’administration du CDPSF

Gilles Pellerin a été nommé président du conseil d’administration du Conseil des professionnels en services financiers, annonce le CDPSF.

Planificateur financier depuis plus de 15 ans au sein du Mouvement Desjardins à Saint-Eusèbe (Témiscouata), celui-ci est « reconnu pour sa vaste expérience dans le milieu des services financiers, son jugement et son leadership », indique un communiqué publié vendredi.

Gilles Pellerin aura pour mission de s’« assurer que le Conseil livre son nouveau plan d’affaires et assume tout le leadership dont les professionnels ont besoin pour servir le public à la hauteur de ses attentes et de ses besoins ».

Le poste de président du CA était auparavant occupé par Mario Grégoire, également directeur général du Conseil.

MARIO GRÉGOIRE CONFIRMÉ PDG

Le communiqué précise par ailleurs que M. Grégoire a été confirmé au poste de président-directeur général de l’organisme tout en demeurant son porte-parole principal. Son mandat sera de veiller « à la croissance des activités du Conseil » et d’« assurer son positionnement comme leader associatif de l’industrie des produits et services financiers ».

En septembre dernier, Conseiller s’était fait l’écho d’un certain questionnement au sein de la profession concernant la structure de gouvernance du CDPSF, en particulier le fait que son directeur général occupait en même temps la fonction de président du conseil d’administration.

Ce n’est pas une bonne chose, disait alors Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques. « Le conseil d’administration est le patron du directeur général. C’est lui qui l’évalue, qui lui donne des mandats, qui va le congédier s’il ne fait pas du bon boulot. Le directeur général ne peut pas être à la tête de l’organisation qui le supervise », expliquait le patron de l’IGOPP.

CUMUL DES MANDATS

Ce cumul des rôles ne semblait toutefois pas déranger les membres du CDPSF interrogés par Conseiller. « Les gens à la tête du Conseil ont toute ma confiance », indiquait par exemple Alain Myrand, relayé par Jean-François Gauthier, qui assurait que l’organisation était « bien gérée » et qu’elle possédait « une bonne structure ».

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