Un tiers des Canadiens prêts à surenchérir pour l’achat d’une maison

Par La rédaction | 6 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus d’un Canadien sur trois (34 %) est prêt à surenchérir sur un autre acheteur potentiel pour obtenir la maison de ses rêves, révèle un sondage de BMO publié hier. C’est une augmentation de six points, ou 21 %, par rapport à l’année dernière.

Réalisée par Pollara, cette étude sur l’accession à la propriété montre que la disposition à la surenchère est particulièrement élevée à Toronto (44 %) et à Vancouver (41 %). À Montréal, elle est seulement de 31 %.

À l’échelle provinciale, ce sont les futurs acheteurs habitant dans les Prairies et en Colombie-Britannique qui semblent les plus disposés à faire grimper les enchères pour une maison (38 % dans les deux cas).

À l’inverse, seuls 31 % des Québécois et 30 % des Albertains sont prêts à gonfler leur offre de départ.

Prix de vente moyen : plus de 400 000 $

Alors que la moitié des acheteurs (49 %) ont vu leur première offre acceptée par le vendeur, cette statistique chute à 42 % chez ceux qui ont acheté leur maison au cours des cinq dernières années, dont 32 % à Vancouver et 24 % à Toronto.

Le sondage indique aussi que les propriétaires actuels ont visité en moyenne 9,5 maisons avant de trouver celle qui leur convenait.

Selon BMO, le prix de vente moyen d’une maison au pays dépasse aujourd’hui légèrement la barre des 400 000 $.

Le marché de Calgary continue d’être le plus solide, estime BMO. Alors que Vancouver rebondit après avoir connu une période de faiblesse, celui de Toronto « reste relativement équilibré dans l’ensemble, bien que le marché des copropriétés ait une offre plus vigoureuse ».

« Dans l’ensemble, les ventes devraient être relativement stables dans l’année à venir, avec une croissance des prix très peu élevée, inférieure à la croissance des revenus », prévoit BMO.

La rédaction