Un tiers des couples a son jardin secret financier

Par La rédaction | 10 février 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Si la plupart des couples canadiens partagent le même lit, la même maison et parfois les mêmes centres d’intérêt, à peine plus d’un quart (28 %) mettent en commun leurs finances, selon un rapport publié hier par BMO.

De plus, environ le tiers d’entre eux (30 %) affirment vouloir tenir secrets certains aspects de leurs finances, voire les cacher à leur compagnon de vie.

Voici quelles sont leurs principales cachotteries financières vis-à-vis de leur conjoint(e) :

  • ne pas lui indiquer où ils dépensent leur argent (45 %);
  • ne pas lui dire combien ils dépensent (39 %);
  • ne pas lui préciser de quelle somme ils disposent (34 %) ni combien ils ont épargné (25 %);
  • ne pas lui dévoiler le montant de leurs dettes (21 %).

LES COUPLES MARIÉS MOINS CACHOTTIERS

Assez logiquement, le sondage révèle que les conjoints engagés dans une relation sérieuse sont (un peu) moins enclins à la dissimulation que les autres. En effet, seuls 28 % des couples mariés avouent préférer garder secrètes certaines informations, comparativement à 31 % de ceux qui sont en concubinage et à 34 % de ceux qui ne vivent pas encore ensemble.

Dans le même ordre d’idées, environ la moitié (46 %) des répondants reconnaissent avoir déjà menti à leur conjoint à propos de questions financières. Près d’un couple sur cinq (17 %) admet même se disputer au moins une fois par semaine à ce sujet.

Seraient-ils prêts à combiner leurs finances avec l’être cher si cela se traduisait par une économie de frais bancaires mensuels? Un peu plus des deux tiers (69 %) des sondés se sont dits d’accord… mais uniquement si cela leur permet de gagner au moins 15$ par mois.

POURQUOI AVOIR DES FINANCES SÉPARÉES?

Le tiers (37 %) des couples canadiens maintiennent leurs finances séparées. Pour justifier ce comportement, ils avancent divers motifs :

  • ils estiment que leurs propres méthodes de gestion financière sont mieux adaptées à leur situation (42 %);
  • ils désirent conserver une certaine autonomie (40 %);
  • ils préfèrent rester prudents en cas de séparation (16 %);
  • ils refusent de partager leurs revenus en raison d’un écart salarial (19 %) ou d’objectifs financiers divergents (18 %);
  • ils veulent éviter que leur conjoint soit au fait de leur situation financière (10 %).

LES QUÉBÉCOIS PARTAGENT PEU

De toutes les provinces, c’est au Québec que le taux de partage des finances est le plus bas. Un couple québécois sur cinq (21 %) seulement fait « argent commun », comparativement à 28 % en Alberta, 29 % en Colombie-Britannique, 30 % en Ontario et 38 % dans les Prairies.

À l’inverse, la Belle Province figure dans le peloton de tête en ce qui concerne le nombre de couples dont les comptes sont totalement séparés (22 %), juste après les Prairies (24 %), mais devant l’Ontario (21 %), l’Alberta (20 %) et la Colombie-Britannique (19 %).

Ce sondage national a été réalisé en ligne par Pollara entre les 21 et 25 janvier auprès de 1 004 Canadiens mariés, conjoints de fait ou qui entretiennent une relation sérieuse depuis au moins deux ans.

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