Une amende dépassant les 150 000 $

Par La rédaction | 30 juin 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Youri Bourdon et Alexandre Galasso se sont vus imposés de lourdes pénalités administratives en raison de manquements liés à la vente de prêts investissements.

Le Tribunal des marchés financiers (TMF) a ainsi entériné l’entente conclue entre l’Autorité des marchés financiers (AMF), Youri Bourdon et Alexandre Galasso.

Les faits reprochés se sont déroulés entre 2011 et 2016 pour Youri Bourdon et en 2016 pour Alexandre Galasso.

Le premier aurait fourni des conseils à trois reprises alors qu’il n’était pas rattaché à un courtier. Il a également manqué à d’autres obligations qui lui incombaient en fournissant de fausses informations quant aux revenus, à l’actif et au passif des investisseurs aux institutions financières, et en ne prenant pas les mesures raisonnables pour s’assurer de disposer de renseignements suffisants et adéquats sur la situation financière des clients et faire en sorte que les recommandations effectuées convenaient à leur situation financière.

Il a ainsi été condamné à une pénalité administrative de 154 000 $. Le TMF a également suspendu les droits conférés par son inscription pour une période de quatre mois, en plus d’assortir son inscription de conditions stipulant qu’il devra exercer ses activités sous supervision, et ce, pour une période de deux ans, et qu’il devra compléter et réussir trois formations.

Alexandre Galasso, de son côté, n’aurait pas agi avec soin dans ses relations avec ses clients ni pris les mesures raisonnables pour s’assurer de disposer de renseignements suffisants et adéquats sur leur situation financière. Pour cette raison, certains renseignements transmis au soutien de certaines demandes de prêts à effet de levier étaient inexacts ou pouvaient induire en erreur.

L’intimé a donc été condamné à une pénalité administrative de 40 000 $. Le TMF a également suspendu les droits conférés par son inscription pour une période de deux mois et a assorti son inscription d’une condition stipulant qu’il devra, pour une période d’un an, exercer ses activités sous supervision.