Une championne de tennis lance sa cryptomonnaie

22 octobre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un bitcoin posé debout vers un tas d'autres bitcoins.
Photo : 123RF

Caroline Wozniacki a signé un accord avec Global Crypto Offering Exchange (GCox), une société basée à Singapour, afin de créer sa propre cryptomonnaie, rapporte Cryptonaute

L’actuelle numéro 2 mondiale et récente gagnante de l’Open d’Australie a en effet conclu un partenariat avec GCox pour lancer prochainement une monnaie virtuelle qui portera son nom, indique le site spécialisé français.

Ce dernier relève que, après l’ex-vedette de soccer Michael Owen, le chanteur Jason Derulo et le boxeur Manny Pacquiao, Caroline Wozniacki est la quatrième célébrité séduite par le concept de la plateforme singapourienne.

« RENCONTRES PRIVILÉGIÉES » AVEC DES STARS

La firme « a pour ambition d’émettre des cryptomonnaies à l’effigie des stars » et les jetons qui seront ainsi vendus à leurs admirateurs « permettront d’acheter des produits dérivés et autres contenus exclusifs en rapport avec la célébrité en question », précise Cryptonaute.

« Être la première athlète féminine à avoir son propre jeton est vraiment sympa. Je suis impatiente d’y travailler avant que d’autres personnes ne s’y mettent », déclare Caroline Wozniacki dans une entrevue accordée à l’agence de presse Reuters.

Le Figaro souligne de son côté que « le monde du sport voit de plus en plus dans ces cryptomonnaies un moyen de développer des stratégies commerciales ». En effet, note le quotidien français, des milliers d’abonnés des comptes Twitter ou des pages Facebook de célébrités semblent prêts à mettre la main au portefeuille pour rêver et s’offrir une petite parcelle de leur idole.

Concrètement, explique le journal, les fans et autres admirateurs pourront utiliser leur carte bancaire pour acheter des « jetons » qui leur permettront ensuite d’avoir accès à « des produits dérivés exclusifs, une vidéo personnelle de leur star pour leur anniversaire, des rencontres privilégiées ou un accès à la vente d’objets personnels ». La personnalité en question, quant à elle, percevra une partie des revenus ainsi générés.