Investir dans le crédit à la consommation

Par La rédaction | 2 septembre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : istockPhoto/fizkes

La start-up goPeer de Toronto lance sa plateforme de prêt financier numérique qui propose une nouvelle voie de crédit pour les emprunteurs. Elle permettra également aux investisseurs de constituer leur portefeuille en dehors des actions et obligations traditionnelles, comme le rapporte Investment Executive. Cette plateforme a été approuvée par les autorités en janvier dernier.

« Nous avons réalisé que les investisseurs autonomes cherchent réellement à construire un portefeuille diversifié, mais n’ont pas vraiment beaucoup d’options en dehors des actions », a déclaré Marc-Antoine Caya, co-fondateur et PDG de goPeer.

La start-up s’assurera de la solvabilité des emprunteurs en exigeant notamment une cote de crédit minimale de 600 ainsi qu’un ratio dette/revenu de moins de 35 %. Les emprunteurs doivent également détenir au moins 36 mois d’historique de crédit.

Une fois ces critères évalués, les emprunteurs peuvent déposer des demandes pour des prêts allant de 1 000 $ à 25 000 $, avec des intérêts variant entre 7,5 % et… 31,5 %, selon le risque qu’ils présentent. Les prêteurs, pour leur part, sont traités comme des investisseurs, et doivent répondre à un questionnaire exhaustif afin de définir leur profil de risque. Ils ont ensuite accès à une liste d’emprunteurs, dans laquelle ils peuvent choisir l’investissement qui leur plaît en se basant sur les informations de l’emprunteur, tels que son revenu, sa cote de crédit et le taux d’intérêt qu’il propose.

La plateforme offre deux manières d’investir, soit sélectionner les prêts manuellement ou adhérer à une solution automatique qui choisit des prêts diversifiés. L’entreprise goPeer facturera alors 1,5 % de frais de services, qui sont déduits des remboursements reçus par les investisseurs. « goPeer a pour objectif de fournir aux investisseurs des rendements élevés entre 8 % et 9 % après frais », ajoute son PDG.

Que pensez-vous de cette forme d’investissement?

La rédaction