« Vacances Sinorama n’a pas de problèmes financiers »

Par La rédaction | 9 mai 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Vacances Sinorama « est solvable et en mesure de remplir toutes ses obligations à l’égard de ses nombreux clients », a assuré hier le voyagiste lors d’une conférence de presse tenue à Montréal.

Celui-ci réagissait à la récente publication par La Presse Affaires d’informations à l’effet que certaines de ses activités de financement faisaient l’objet d’une enquête de la part de l’Autorité des marchés financiers.

Dans son enquête, le quotidien montréalais indiquait notamment qu’« il manquait 10,9 millions de dollars dans les coffres de Sinorama à la fin de 2017 pour honorer, au cours des mois suivants, les voyages déjà payés par les clients ». Se basant sur les états financiers de la compagnie, le journal précisait que celle-ci prévoyait de « combler ce trou financier “avec ses activités futures”, c’est-à-dire auprès d’autres clients ».

« IL S’AGIT DE PURES SPÉCULATIONS »

« Nous déplorons vivement que les insinuations mensongères de La Presse aient porté atteinte à la réputation de Vacances Sinorama. Le journaliste a en effet échafaudé des hypothèses et émis des opinions en se basant sur les états financiers d’une société américaine apparentée, Sinorama Corporation, qui ne vend aucun voyage aux consommateurs québécois », a souligné Claude Landry, vice-président de la société.

Sinorama étant une entreprise privée non cotée en Bourse, ses états financiers ne sont pas publics, rappelle la compagnie dans un communiqué. « N’ayant pas pu consulter nos états financiers, les affirmations du journaliste [de La Presse] ne sont que pures spéculations basées sur l’interprétation qu’il fait des résultats d’une société apparentée », a poursuivi le dirigeant.

Pour mettre un terme aux rumeurs, celui-ci a néanmoins révélé que le plus récent rapport annuel de la firme, vérifié par le cabinet comptable ZH, indiquait que le fonds de roulement de l’entreprise avait un surplus de deux millions de dollars à la fin de son dernier exercice.

UNE SOCIÉTÉ « HONNÊTE ET RIGOUREUSE »

Vacances Sinorama a par ailleurs indiqué qu’elle détenait un permis d’exploitation de l’Office de la protection du consommateur (OPC) depuis plus de 12 ans. « S’il y avait eu quelque malversation que ce soit, cet organisme nous aurait retiré notre permis, ce qui n’est évidemment pas le cas », a fait valoir Claude Landry.

Ce dernier en a profité pour rappeler que « l’OPC n’a jamais confirmé au journaliste que Vacances Sinorama était en difficultés financières » mais que son porte-parole « a plutôt évoqué des hypothèses d’ordre général touchant l’industrie du voyage et la solvabilité des entreprises qui y œuvrent ». Par conséquent, a-t-il insisté, « ces propos ne concernaient pas spécifiquement notre entreprise, pas plus que des situations réelles ».

Dans un communiqué publié hier, la comédienne Guylaine Tremblay s’est dite satisfaite des explications fournies par la firme dont elle est la porte-parole depuis l’automne dernier, assurant que celle-ci était « honnête et rigoureuse ».

La rédaction