Vaut-il mieux être locataire ou propriétaire à la retraite?

14 août 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Vaut-il mieux être propriétaire de son logement une fois arrivé à la retraite, ou la location est-elle plus enviable? La question se heurte à des enjeux multiples.

Posséder sa résidence n’est pas toujours le meilleur choix, car la propriété vient avec des dépenses souvent inattendues, rappelle HousingWire. Aussi, les taxes foncières et les frais d’entretien tendent davantage à augmenter qu’à diminuer au fil des années.

DÉPENSES VARIABLES, REVENUS STABLES

Les retraités se retrouvent alors face à des dépenses qui peuvent varier considérablement, alors que leurs revenus sont souvent plutôt stables.

Les retraités américains semblent avoir bien compris cet enjeu, puisque la part de locataires parmi les jeunes sexagénaires a grimpé de 84 % entre 2006 et 2016, indique une étude du Joint Center for Housing Studies de l’Université Harvard.

UN DES MEILLEURS ACTIFS

Mais ce serait oublier que 85 % des actifs américains prévoient d’acquérir leur logement d’ici à leur retraite, poursuit HousingWire, qui cite un sondage réalisé par Voya Financial.

Eux aussi ont une bonne raison d’envisager la retraite en tant que propriétaires. « Posséder son propre logement, une fois l’hypothèque payée, peut être un des meilleurs actifs que vous puissiez détenir à la retraite », rappelle ainsi Forbes.

L’INFLATION, UNE BONNE NOUVELLE POUR LES PROPRIÉTAIRES

Il faut aussi considérer que les taxes foncières et les dépenses d’entretien ne sont pas indolores pour les locataires, qui se font refiler les hausses sous la forme de loyers plus élevés. De plus, les propriétaires peuvent accueillir favorablement l’inflation – celle-la même qui pousse leurs frais d’entretien toujours plus haut – car elle hisse également le prix de l’immobilier vers le haut.

Et le fait de ne plus avoir d’hypothèque à rembourser durant la retraite est une façon de préserver ses actifs… sans compter la possibilité de contracter une hypothèque inversée dans le pire des cas.