Volatilité des marchés : zone de turbulence droit devant!

Par La rédaction | 27 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Rollercoaster coming off the highest point

Le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen S. Poloz, s’est presque fait rassurant devant la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni, jeudi. S’il a qualifié la hausse de la volatilité de signe annonciateur d’un retour à la normale de l’économie mondiale, il n’en a pas moins annoncé une période de turbulence pour les prochains mois.

La situation générale découlerait du fait que les nombreuses économies se sont restructurées selon différentes politiques et différents contextes depuis la crise. L’arrimage du retour des banques centrales à des politiques plus traditionnelles causerait cette volatilité, qui serait actuellement plus près des « moyennes historiques » que des « niveaux anormaux », selon M. Poloz.

Lors de son allocution, il a souligné que tout choc financier est inévitablement suivi d’une période d’instabilité en matière de développement économique et d’inflation. « Une volatilité accrue s’ensuit naturellement sur les marchés financiers et est partie intégrante du processus d’équilibrage de l’économie », a déclaré par voie de communiqué le gouverneur de la Banque du Canada. « Cette volatilité financière n’est en soi ni bonne ni mauvaise. »

Mention a également été faite des moyens déployés par la banque centrale pour contenir ladite volatilité et renforcer la confiance des investisseurs, nécessaire au maintien des marchés, soit : le recours aux politiques monétaires non traditionnelles, plus précisément l’assouplissement quantitatif et l’utilisation des indications prospectives.

Pour justifier les bas rendements des obligations à long terme, Stephen S. Poloz a cité certaines réalités, dont les baisses du taux d’intérêt neutre et de la prime de terme.

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