Vos clients sont-ils stressés par leurs placements?

Par La rédaction | 12 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Canadiens sont particulièrement émotifs lorsqu’il est question d’investissement. Pour la presque totalité d’entre eux, la gestion de placement est synonyme d’anxiété et de confusion, selon un sondage de BMO Gestion de patrimoine publié hier.

En effet, pas moins de 97 % des investisseurs canadiens ressentent de l’anxiété lorsqu’ils pensent à leurs placements. Voici ce qu’ils craignent le plus :

  • Une perte financière (47 %);
  • Des mauvais rendements (40 %);
  • L’incidence de la volatilité des marchés sur leurs placements (33 %);
  • Les mauvais choix de placements (32 %).

À noter que les femmes se montrent généralement plus craintives que les hommes.

« Investir est une question de nature personnelle. Il n’est donc pas surprenant qu’une majorité de Canadiens s’engagent à la fois financièrement et émotivement dans leurs placements », soutient Julie Barker-Merz, présidente de BMO Ligne d’action, une entité membre de BMO Gestion de patrimoine.

« Compte tenu de la volatilité récente des marchés, il n’est pas étonnant que les épargnants craignent les pertes financières ».

GESTION OU CONFUSION?

Outre l’anxiété liée à la gestion de placement, le sondage a révélé que les Canadiens sont, dans une proportion de 90 %, confus par rapport à l’investissement. En réalité, seuls 10 % des répondants estiment que les questions d’investissement n’ont aucun secret pour eux.

Trouver le placement qui produira le meilleur rendement avec un minimum de risque est l’élément qui crée le plus de confusions pour 38 % des investisseurs. Le quart d’entre eux trouvent également compliqué de choisir l’option de placement convenant le mieux à leur niveau de tolérance au risque et à leur étape de vie, tandis que 23 % sont désemparés quand vient le temps de modifier la composition de leur portefeuille ou de décider à qui confier la gestion de leur argent.

« La confusion qui règne chez 90 % des investisseurs canadiens contribue vraisemblablement à créer chez eux une forme d’anxiété liée à l’investissement », estime Mme Barker-Merz.

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