Walmart veut gérer votre argent

Par Caroline Ethier | 20 janvier 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une photo de la devanture d'un Walmart
YvanDube / iStock

Walmart propose déjà des produits financiers à ses clients, notamment avec sa carte de débit prépayée rechargeable et sa carte de crédit. Mais ce n’était pas suffisant. Le géant de la vente au détail lance maintenant sa propre fintech.

Le secteur des technologies financières vient peut-être d’effectuer un bond significatif avec cette annonce. En s’associant avec Ribbit Capital, la société de capital-risque derrière la plateforme de courtage en ligne Robinhood, Walmart s’apprête à offrir des services financiers à ses 265 millions de clients.

La nouvelle fintech, si récente qu’elle n’a toujours pas de nom, « réunira les connaissances et l’échelle de la vente au détail de Walmart et l’expertise fintech de Ribbit ». Elle vise à « développer et proposer des solutions financières modernes, innovantes et abordables », a déclaré le géant américain dans un communiqué.

UNE ENTRÉE DANS LE SECTEUR DE LA GESTION DE PATRIMOINE?

L’entrée potentielle de géants comme Google, Facebook, Amazon et maintenant Walmart dans la gestion de patrimoine inquiète les conseillers depuis plusieurs années, rappelle Barron’s.

En 2019, Facebook a eu l’ambition de devenir la plus grande banque de la planète en offrant à ses trois milliards d’utilisateurs des services bancaires par l’entremise de son application Messenger, mais le réseau social n’a pas su gagner la confiance de ses utilisateurs.

Selon un article d’Investment News, les conseillers devraient se questionner sur « leurs frais élevés » alors que les fintechs offrent des alternatives moins chères et que l’intérêt pour ce secteur connaît une hausse croissante.

Walmart pourrait devenir un acteur majeur dans la démocratisation de la planification financière, car le géant du détail pourrait certainement, en raison de sa taille, réduire le coût des services financiers.

Avec sa fintech, Walmart est-elle en train d’effectuer une entrée plus massive dans les services financiers, notamment dans les placements et la gestion de patrimoine? Réussira-t-elle là où Facebook a échoué?

Caroline Ethier