Wells Fargo éclaboussée par un autre scandale

Par La rédaction | 1 août 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Après le scandale des comptes fictifs, Wells Fargo est de nouveau plongée dans la tourmente, cette fois en raison d’une affaire d’assurance auto, rapporte Reuters.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, la banque californienne, dont le principal actionnaire est Warren Buffett, admet en effet que plus d’un demi-million de ses clients ont indûment payé des primes d’assurance sur leur crédit automobile.

« Wells Fargo a réexaminé les politiques mises en place entre 2012 et 2017 et a identifié environ 570 000 personnes qui peuvent avoir été affectées », indique-t-elle, précisant que celles-ci « seront remboursées et percevront des versements supplémentaires à titre d’indemnisations ».

INDEMNISATION DE 80 M$

Le montant total de ces indemnisations s’élève à quelque 80 millions de dollars, dont 64 M$ seront versés directement en liquide aux clients lésés, tandis que les 16 M$ restants leur seront octroyés sous la forme d’un ajustement de leur compte bancaire.

Cette nouvelle affaire concerne des assurances dites « collatérales » (Collateral Protection Insurance), c’est-à-dire des produits auxquels les consommateurs sont obligés de souscrire lorsqu’ils contractent un crédit auto, précise Reuters.

L’agence de presse explique que le but est de protéger les institutions financières pendant la durée du prêt afin de les prémunir contre les éventuels problèmes que pourrait connaître l’emprunteur et contre la perte de valeur du véhicule.

DES CONTRÔLES INTERNES « INADAPTÉS »

Après avoir examiné plusieurs plaintes de clients reçues l’an dernier à ce sujet, Wells Fargo indique être parvenue à la conclusion que ses contrôles internes étaient « inadaptés ». Par conséquent, « des clients ont pu se voir prélever des primes bien qu’ils aient payé l’assurance de leur voiture et, dans certains cas, ce prélèvement a entraîné un défaut, ce qui a conduit à sa saisie », reconnaît-elle.

Cette affaire vient ternir encore un peu plus l’image de la banque, qui cherchait depuis plusieurs mois à faire oublier le scandale de l’ouverture de deux millions de comptes fictifs entre 2002 et 2016, un stratagème qui avait permis à nombre de ses employés de percevoir des primes.

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