Insolite : Une bad bank pour survivre

Par La rédaction | 7 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Rendering of a waving flag of the United Kingdom with accurate colors and design.

Déjà sauvée de la faillite en 2008 par l’État britannique, la Royal Bank of Scotland (RBS) doit encore agir si elle veut survivre. Son but : se débarrasser de la majorité de ses actifs toxiques… et se privatiser, rapporte le quotidien français Le Monde.

Après un troisième trimestre 2013 en dents de scie et une perte de près de 828 millions de livres sterling (environ 1,4 milliard de dollars), la RBS envisage donc de mettre en place une bad bank (structure de défaillance) interne, afin de pouvoir céder de 55 à 70 % de ses actifs toxiques, qui totalisent aujourd’hui 38 milliards £ (environ 63,7 milliards de dollars). Ceci permettrait à la banque de se sortir la tête de l’eau et d’amorcer une éventuelle privatisation.

« Les mesures que nous annonçons aujourd’hui permettront de créer, lorsqu’elles seront finalisées, une entreprise moins complexe, plus efficace pour les clients et capable de dégager des retours sur investissements attractifs pour de futurs actionnaires » de dire le nouveau directeur général de RBS, Ross Mc Ewan, dont les propos ont été relayés par Le Monde.

« Aujourd’hui, RBS prend une nouvelle direction en vue de stimuler l’économie britannique plutôt que de représenter un fardeau. Dans le cadre de cette nouvelle direction, RBS s’attaquera aux problèmes du passé en séparant le bon grain de l’ivraie et en mettant les mauvais prêts dans une bad bank », a ajouté le ministre des Finances britannique, George Osbourne.

La rédaction