Investir dans un planificateur financier

Par Ronald McKenzie | 20 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près des deux tiers des Québécois (65 %) qui ont déjà fait affaire avec un planificateur financier perçoivent leur décision comme un investissement, selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

Au contraire, seulement 5 % des participants considèrent qu’il s’agit d’une dépense. De plus, 59 % des mêmes répondants se sont dits rassurés après avoir consulté un planificateur financier. À l’inverse, 11 % des personnes interrogées ont perçu la gestion de leurs finances personnelles comme un fardeau plus important que ce qu’ils pensaient.

Rendu public dans le cadre de la Semaine de la planification financière 2012, le sondage de l’IQPF révèle que la profession de planificateur financier est encore méconnue de la part des Québécois. En effet, même si 85 % des participants affirment avoir déjà entendu parler de la profession, seulement 50 % perçoivent des différences entre un planificateur financier et un conseiller financier. « De plus, il est très étonnant de constater que, pour 42 % des répondants qui voient une différence entre les deux titres, le conseiller conseille et le planificateur planifie », commente l’IQPF.

Par ailleurs, le sondage démontre que les champs d’expertise de la profession gagnent à être connus davantage. Si les expertises en placements (81 %), en finances (75 %), en retraite (75 %) et en fiscalité (52 %) sont régulièrement mentionnées, celles de l’assurance (39 %), de la succession (35 %) et des aspects juridiques (31 %) sont souvent oubliées par les répondants.

Ronald McKenzie