Jean-François St-Jean est définitivement radié

Par La rédaction | 8 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière a ordonné la radiation permanente de Jean-François St-Jean (certificat no 172210).

Au moment des faits qui lui sont reprochés, celui-ci exerçait ses activités à titre de conseiller en sécurité financière dans la région de Montréal.

Quinze chefs d’infraction

Il a été déclaré coupable sous les 15 chefs d’infraction contenus à la plainte disciplinaire, soit de :

  • s’être placé en situation de conflit d’intérêts en empruntant diverses sommes à une cliente (six chefs);
  • s’être approprié à des fins personnelles diverses sommes soutirées à sa cliente sous de fausses représentations (huit chefs);
  • ne pas avoir agi avec probité, intégrité et honnêteté en faisant souscrire à sa cliente, sous de fausses représentations, une police d’assurance vie universelle dont il était le bénéficiaire désigné à l’insu de celle-ci (un chef).

Peu de scrupules

Dans sa décision, le comité de discipline souligne que Jean-François St-Jean a fait preuve de peu de scrupules en profitant de la grande vulnérabilité de sa cliente, à qui il s’est d’abord présenté comme son ami ou presque son « sauveur » pour mieux abuser de sa confiance et s’approprier ses avoirs à ses fins personnelles.

Étant donné le contexte des infractions, qui rend manifeste son intention malveillante et sa malhonnêteté, le comité a aussi convenu que son peu d’expérience au moment des infractions (il n’avait obtenu son certificat que cinq ans auparavant) ainsi que le fait qu’une seule cliente ait été impliquée ne pouvaient être retenus comme facteurs atténuants.

D’autant plus que cette dernière a subi un dommage pécuniaire important, auquel se sont ajoutés d’autres préjudices découlant de son stress et de sa déception à l’égard d’une personne en qui elle avait pleine confiance.

13 251 $ à rembourser

Considérant ces nombreux facteurs aggravants, spécialement la préméditation et la répétition des actes commis sur une période de neuf mois ainsi que tous les faits entourant cette affaire, le comité a estimé que la protection du public risquerait d’être compromise s’il était permis à l’intimé de continuer à exercer la profession.

En conséquence, il l’a radié de façon permanente, lui a ordonné de rembourser à la cliente la somme de 13 251 dollars et l’a condamné au paiement des débours.

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