La Banque Royale se lance dans les FNB

Par Ronald McKenzie | 16 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Au tour de la Banque Royale de lancer dans le commerce des fonds négociés en Bourse. Le numéro un des fonds communs au pays a inscrit à la Bourse de Toronto huit FNB d’obligations de sociétés.

Il s’agit de produits à échéance cible de la famille Objectif. Les termes s’échelonnent de 2013 à 2020, et la date d’échéance se situe le ou vers le 30 novembre.

Les huit fonds sont constitués chacun d’un portefeuille diversifié d’obligations de sociétés canadiennes de première qualité. Ils cherchent à reproduire le rendement de l’indice correspondant des obligations DEX qui vient à échéance la même année que les FNB de RBC.

De temps à autre, le gestionnaire peut investir dans des obligations provinciales choisies pour une diversification accrue. Comme une obligation, chaque FNB d’obligations de sociétés Objectif sera liquidé lors de son année d’échéance. Le capital résiduel sera distribué aux porteurs de parts.

Pourquoi RBC s’aventure-t-elle dans les FNB? « Depuis quelque temps, les clients et les conseillers nous demandaient si nous pensions éventuellement offrir des fonds négociés en bourse de ce genre », répond RBC.

Il faut dire que le succès du concurrent BMO Banque de Montréal avec ses FNB n’est pas passé inaperçu. Créés en juin 2009, ils cumulent aujourd’hui un actif sous gestion de 3 milliards de dollars. En 2011 seulement, l’actif des FNB de BMO a doublé. Le catalogue compte actuellement 40 produits, dont plusieurs étaient des premières dans les domaines des titres à revenu fixe et à échéance cible.

Cela explique peut-être pourquoi RBC a privilégié des fonds d’obligations pour s’attaquer à ce créneau. Officiellement, les FNB à échéance cible de RBC ont pour but de « combler une lacune » sur le marché des placements. Selon RBC, ces fonds offrent aux conseillers une flexibilité accrue « pour modeler les stratégies de portefeuille obligataire échelonné présentées aux clients, et ils peuvent servir de sources de liquidités pour régler de futurs passifs connus importants et permettre de tirer profit d’occasions décelées à des points particuliers de la courbe de rendement ».

RBC est donc ravie de « lancer une telle structure novatrice, qui bénéficiera de tout le soutien et de tout le potentiel de RBC Gestion mondiale d’actifs », a-t-elle indiqué.

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Ronald McKenzie