La Bourse de Montréal améliore ses revenus et sa rentabilité

28 avril 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(28-04-2006) Des volumes transigés en hausse de 44 % et des revenus de services informatiques de plus de 4 millions de dollars ont contribué à faire bondir de 31 %(à 19,1 millions de dollars)le chiffre d’affaires de la Bourse de Montréal au 1er trimestre de 2006.

Son pdg, Luc Bertrand, s’est dit « particulièrement satisfait » de la forte croissance du marché des options sur actions, dont le volume a progressé de 34 %. Même chose en ce qui a trait aux contrats à terme sur taux d’intérêt. Ceux du BAX et du CGB ont affiché des hausses respectives de 52 % et de 61 %.

La rentabilité s’est également accrue. En effet, le bénéfice net s’est établi à 4,9 millions de dollars. C’est 17 % de mieux que les 4,2 millions inscrits au 1er trimestre de 2005.

La Bourse de Montréal a connu un trimestre fort occupé. Sa filiale Boston Options Exchange a adopté le nouveau système de négociation que la Bourse de Montréal a mis au point. Cela contribuera à mieux la positionner dans le créneau des services en technologie de l’information dédiés aux marchés boursiers.

En février dernier, l’Autorité des marchés financiers de France a reconnu la Bourse de Montréal comme étant un intermédiaire de marché. Elle pourra ainsi poursuivre son démarchage de nouveaux participants agréés étrangers pour ainsi rejoindre d’autres centres de liquidité, en plus d’intéresser les investisseurs étrangers aux produits financiers dérivés canadiens.

Finalement, dans le projet de création du premier marché organisé au Canada de produits financiers liés à l’environnement, la Bourse de Montréal a poursuivi les discussions avec son partenaire, la Chicago Climate Exchange, en vue de l’établissement du Marché climatique de Montréal. Luc Bertrand a tout de même précisé que cette initiative « demeure liée aux conditions politiques et réglementaires toujours en évolution, mais nous avons confiance de jouer un rôle important dans ce marché d’avenir ».