La Chine en voie de déloger le Japon

27 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(27-07-2006)Le secrétaire américain du commerce international, Franklin Lavin, a indiqué mercredi dernier que la Chine pourrait déloger d’ici la fin de l’année le Japon à titre de troisième marché d’exportation des États-Unis.


En effet, a dit M. Lavin, les exportations de marchandises américaines en direction de la Chine ont crû de 36,5 % au cours des cinq premiers mois de 2006, comparativement à la même période de 2005. Jusqu’ici, la Chine occupe le 4e rang des marchés d’exportation. En 2005, elle a absorbé pour 41 milliards de dollars américains de marchandises en provenance du pays de l’oncle Sam. C’était 25 % de plus que l’année précédente.

Le Canada, rappelons-le, est la première destination des produits américains, suivi du Mexique et du Japon.

Bien que les États-Unis aient significativement augmenté leurs exportations vers la Chine au cours des dernières années, il reste que les Chinois envoient en direction des États-Unis une part nettement plus élevée de leur production. En 2005, le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine s’est chiffré à 202 milliards de dollars, un sommet de tous les temps.

Franklin Lavin estime à 3 millions le nombre d’emplois perdus en raison des importations chinoises. Il accuse Beijing de pratiques commerciales déloyales, notamment en ce qui a trait à sa politique monétaire qui maintient le renminbi à un niveau artificiellement bas.

Les coûts de la main-d’œuvre et la violation des brevets américains par les entreprises chinoises sont également des sujets de friction entre Washington et Beijing.

Comme les firmes américaines ont des coûts de production nettement plus élevés que ceux de leurs concurrents chinois, et qu’à terme cette situation ne changera pas, on envisage sérieusement d’acquérir des entreprises chinoises à coups de millions de dollars. Ainsi, un consortium dirigé par Citigroup a l’intention d’offrir 3 milliards de dollars américains pour prendre un participation importante dans Guangdong Development Bank.

Franklin Lavin a déclaré qu’il donnerait son aval à un tel projet. Entre-temps, il tente d’amorcer des discussions avec ses homologues chinois afin d’aplanir certains écueils, dont ceux relatifs à la politique monétaire chinoise et à la protection des brevets.

(27-07-2006)Le secrétaire américain du commerce international, Franklin Lavin, a indiqué mercredi dernier que la Chine pourrait déloger d’ici la fin de l’année le Japon à titre de troisième marché d’exportation des États-Unis.


En effet, a dit M. Lavin, les exportations de marchandises américaines en direction de la Chine ont crû de 36,5 % au cours des cinq premiers mois de 2006, comparativement à la même période de 2005. Jusqu’ici, la Chine occupe le 4e rang des marchés d’exportation. En 2005, elle a absorbé pour 41 milliards de dollars américains de marchandises en provenance du pays de l’oncle Sam. C’était 25 % de plus que l’année précédente.

Le Canada, rappelons-le, est la première destination des produits américains, suivi du Mexique et du Japon.

Bien que les États-Unis aient significativement augmenté leurs exportations vers la Chine au cours des dernières années, il reste que les Chinois envoient en direction des États-Unis une part nettement plus élevée de leur production. En 2005, le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine s’est chiffré à 202 milliards de dollars, un sommet de tous les temps.

Franklin Lavin estime à 3 millions le nombre d’emplois perdus en raison des importations chinoises. Il accuse Beijing de pratiques commerciales déloyales, notamment en ce qui a trait à sa politique monétaire qui maintient le renminbi à un niveau artificiellement bas.

Les coûts de la main-d’œuvre et la violation des brevets américains par les entreprises chinoises sont également des sujets de friction entre Washington et Beijing.

Comme les firmes américaines ont des coûts de production nettement plus élevés que ceux de leurs concurrents chinois, et qu’à terme cette situation ne changera pas, on envisage sérieusement d’acquérir des entreprises chinoises à coups de millions de dollars. Ainsi, un consortium dirigé par Citigroup a l’intention d’offrir 3 milliards de dollars américains pour prendre un participation importante dans Guangdong Development Bank.

Franklin Lavin a déclaré qu’il donnerait son aval à un tel projet. Entre-temps, il tente d’amorcer des discussions avec ses homologues chinois afin d’aplanir certains écueils, dont ceux relatifs à la politique monétaire chinoise et à la protection des brevets.

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