La conciliation famille-travail constitue le plus grand défi des pères travailleurs

16 juin 2010 | Dernière mise à jour le 16 juin 2010
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À l’approche de la fête des Pères, 71 % des pères sur le marché du travail disent se sentir coupables lorsque les engagements au travail prennent le dessus sur ceux au domicile, selon un nouveau sondage de Workopolis sur les pères travailleurs.

S’ils avaient le choix, plus que la moitié de ces pères travailleurs (56 %) accepteraient volontiers une réduction de salaire de 10 % pour pouvoir passer 10 % plus de temps à la maison avec les enfants.

«Les entreprises devraient se rendre compte que leurs employés sont de vraies personnes avec de vrais besoins; qu’ils sont humains et non pas seulement des ressources humaines », a indiqué Mario Bottone, vice-président de Workopolis et père de deux enfants.

Les pères travailleurs devraient également rechercher des employeurs offrant des options flexibles pour la conciliation famille-travail afin de leur permettre de bien jongler avec les responsabilités du travail et du domicile.

Quelques résultats intéressants La moitié des pères travailleurs (49 %) seraient prêts à changer d’emploi si un employeur potentiel leur offrait de meilleures options de conciliation famille-travail que leur employeur actuel.

Par ailleurs, trois quart des travailleurs canadiens ont indiqué que leurs employeurs sont aussi flexibles envers les besoins familiaux des employées que des employés.

Lorsque nous avons demandé aux Canadiens lequel des parents devrait réduire ses heures de travail afin de passer plus de temps avec les enfants, la plupart (68 %) ont répondu que ce devrait être le parent avec le salaire le moins élevé. Le reste des répondants étaient plus enclins à suggérer que les mères devraient réduire leurs heures de travail (20 %), et non les pères (2 %).

Les répondants âgés de 18 à 34 ans étaient plus enclins à répondre que le parent avec le salaire le moins élevé devrait réduire ses heures de travail (77 % contre 68 %), tandis que les répondants âgés de 65 ans ou plus étaient plus enclins à suggérer que les mères devraient réduire leurs heures de travail (26 % contre 20 %).