La croissance est à l’international, dit TD

7 mai 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(07-05-2007)Le gestionnaire Han van den Berg, du fonds TD Croissance actions internationales, voit des occasions de placements un peu partout dans le monde, sauf aux États-Unis.

« L’inflation demeure assez basse, et les taux d’intérêt aussi, même si les États-Unis et le Japon ont commencé à les relever. De plus, le rendement des obligations est généralement inférieur au taux de croissance des bénéfices », a-t-il indiqué au Globe and Mail.

Han van den Berg voit donc de belles occasions d’investissement en Europe(sauf au Royaume-Uni), au Japon et dans les autres pays émergents de l’Asie. Il note que les activités de fusions et d’acquisitions sont vigoureuses à l’échelle internationale. Elles étaient en avance de 10 % au 1er trimestre de 2007.

S’il évite le pays de Tony Blair, c’est que les titres bancaires occupent une place prépondérante sur les marchés des capitaux britanniques. Or, le commerce lié aux prêts aux entreprises et à la consommation tend à plafonner, contrairement à ce qu’il observe dans les pays de l’ancien bloc de l’Est. Son fonds de 640 millions de dollars ne compte qu’un seul titre canadien, EnCana Corp.

Il attire notre attention sur quatre titres:

* Sumitomo Realty & Development. Ce promoteur immobilier de Tokyo profite du très faible taux d’inoccupation de ses tours à bureaux pour faire grimper les baux. Le cours de l’action a progressé de 18 % au 1er trimestre de 2007.

* Continental AG. Ce fabricant allemand de pneus et de pièces d’autos fait maintenant fabriquer ses pneus en Roumanie, lui procurant ainsi des réductions de coûts. Continental AG a également diversifié sa production, il est maintenant un leader dans le domaine des systèmes électroniques de freinage et des contrôles de la stabilité des voitures.

* Keppel Corp. Cette entreprise de Singapour est un spécialiste de la construction de plateformes de forage. Son carnet de commandes, qui s’est rapidement garni au cours de la dernière année, lui assure des revenus et des profits pour les quatre prochaines années.

* E.ON AG. Basée à Francfort, E.ON AG fabrique et commercialise des génératrices électriques et de l’équipement de distribution de gaz naturel. Elle a mis fin à son projet d’acquérir l’espagnole Endesa SA lorsqu’elle s’est aperçue qu’une surenchère des prix se dessinait. Plutôt, elle a choisi d’acheter à la pièce les unités d’Endesa qui l’intéressaient. Han van den Berg estime que le bilan E.ON AG est très solide et que l’entreprise dispose d’assez de liquidités pour réaliser d’autres acquisitions.

Pour faire de la place à ces quatre titres, le gestionnaire s’est départi des actions Toyota Motor, de Kobe Steel et de Kubota., trois entreprises japonaises qu’il juge pleinement évaluées.