La fraude liée aux cartes de débit est en chute libre

Par La rédaction | 26 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les pertes liées à la fraude par carte de débit à la suite de clonage sont « les plus basses jamais enregistrées », a annoncé hier l’Association Interac.

Par rapport au précédent minimum record de 29,5 millions de dollars observé en 2013, elles ont diminué de 45 % pour s’établir à 16,2 millions en 2014, selon un sondage en ligne mené au mois de janvier par The Strategic Counsel auprès de 1 000 adultes âgés de 18 ans ou plus partout au pays.

Plus significatif encore, souligne l’association, l’exploitation frauduleuse au Canada ne représente désormais que 20 % (soit 3,2 millions) des pertes subies l’an dernier par les institutions financières.

L’avancée de la technologie à puce

Selon Interac, la principale raison de ce phénomène réside dans les mesures qui ont été prises au cours des dernières années, spécialement la migration à la technologie à puce, qui est aujourd’hui presque terminée au pays.

En effet, cette mutation technologique a conduit les criminels dont les activités de fraude visent les cartes de paiement à se tourner plutôt « vers l’exploitation internationale des environnements sans puce ou sans carte physique » (c’est-à-dire par Internet et au téléphone), qu’il s’agisse « des cartes de crédit ou des produits de débit d’autres réseaux ».

« Comme le démontrent nos données sur la fraude, nous réduisons constamment les pertes attribuables à la fraude par carte de débit Interac depuis l’adoption de la technologie à puce et du NIP en 2009, confirme l’association. Ces investissements dans la technologie, ainsi que nos efforts de détection et de prévention de la fraude et nos partenariats, ont eu un impact extraordinairement positif. »

Les jeunes moins inquiets que leurs aînés

Les résultats du sondage révèlent par ailleurs que deux Canadiens sur cinq (41 %) sont préoccupés par la fraude par carte de paiement. Ils s’inquiètent particulièrement de la fraude associée au clonage (49 %), aux bris de sécurité des données chez le détaillant (45 %), au vol à la tire électronique (40 %) et au magasinage en ligne (38 %).

Enfin, les répondants de 35 ans et moins semblent moins se soucier de la fraude liée aux paiements que leurs aînés. Ainsi, leurs principales préoccupations sont, dans l’ordre : le clonage et le magasinage en ligne (34 %), le vol à la tire électronique (32 %) et les bris de sécurité des données chez les détaillants (32 %).

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