La moitié des Canadiens (ou presque) ont un conseiller

Par Ronald McKenzie | 17 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près de la moitié des Canadiens (49 %) disent avoir un conseiller, révèle l’Indice des investisseurs que viennent de publier les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

Il s’agit d’une amélioration par rapport aux données obtenues en 2009 (46 %) et en 2006 (42 %).

De plus, 60 % des Canadiens qui font affaire avec un conseiller se disent « très à l’aise » lorsqu’ils lui font part de leurs préoccupations ou lui posent des questions. Ce chiffre est légèrement inférieur aux 63 % observés en 2009.

Fait à noter, près du quart (23 %) des participants qui ont un conseiller ne savent pas comment il est rémunéré pour ses services. Qu’ils sachent ou non de quelle façon il est rémunéré, 56 % des répondants ignorent quel montant ils ont payé pour les services de leur conseiller au cours de la dernière année.

Au moment où les ACVM ont mené leur sondage (mai 2012), les investisseurs étaient plus optimistes quant à la probabilité de réaliser leurs objectifs de placement au cours des cinq prochaines années (52 %) qu’au cours des 12 prochains mois (39 %). Un peu plus de la moitié jugeaient qu’ils allaient pouvoir maintenir leur revenu actuel ou l’accroître au cours des 12 prochains mois.

Sans surprise, l’Indice des investisseurs des ACVM constate que les connaissances générales des Canadiens en investissement sont faibles, 40 % des participants ayant échoué au test conçu pour les mesurer.

Selon les conclusions qui se dégagent, 57 % des Canadiens indiquent qu’ils sont confiants lorsqu’ils prennent des décisions au sujet de leurs placements. Or, la plupart ont des attentes irréalistes quant aux taux de rendement.

Lorsqu’on leur demande quel est, à leur avis, le taux de rendement annuel du portefeuille de placements moyen aujourd’hui, seulement 12 % d’entre eux donnent une estimation réaliste, tandis que 30 % donnent une estimation irréaliste et 59 % préfèrent ne pas fournir de réponse.

Les médias sociaux commencent à devenir un outil de placement, soulignent les ACVM. En effet, plus du tiers des Canadiens ont indiqué qu’ils ont utilisé au moins l’un d’entre eux dans leur recherche d’information sur les placements.

Toutefois, ils continuent de privilégier les sources traditionnelles de renseignement, la plus courante étant les professionnels du secteur financier : ils jugent que les rencontres en personne sont la source la plus fiable pour prendre des décisions de placement.

Ronald McKenzie