La moitié des employés voudraient quitter : vos réactions

2 Décembre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Vous n’avez pas tardé à réagir à notre article intitulé Services financiers : la moitié des employés voudraient quitter (en hyperlien à la fin de ce texte), paru la semaine dernière. On y apprenait notamment que, selon un sondage mondial de la firme Deloitte, près de la moitié (49 %) des employés du secteur des services financiers auraient l’intention de quitter leur boulot.

Qui plus est, près du tiers (29 %) des employeurs sondés éprouvent des difficultés à combler les postes disponibles, indique le même sondage. La situation pourrait s’aggraver une fois que les conditions économiques se seront replacées, car les employés qui sont demeurés en place profiteraient de la reprise pour tirer leur révérence. Ce danger ne passe pas inaperçu : près des deux tiers (65 %) des directeurs de ces entreprises craignent effectivement de voir leurs employés de talent remettre leur démission au terme de la récession. Certains ont déjà adopté des mesures destinées à les retenir, mais d’autres restent en mode attente. Lorsque la reprise sera au rendez-vous, estime Deloitte, ces derniers seront clairement désavantagés.

Vos réactions « C’est sur que les gens des services financiers sont malheureux, écrit un représentant en épargne collective et conseiller en sécurité financière du Lac-Saint-Jean. Avec toute la gang de fraudeurs qu’on a eue, les gens croient qu’on est tous pareils. Pourtant, on est 35 000 à détenir des permis et il y a à peine quelques fraudeurs. »

« Avec toutes les législations, les exigences et tout le tralala imposé par l’AMF, on a une écoeurantite aiguë de la paperasse, ajoute-t-il dans son courriel. »

« J’avais 31 ans quand j’ai quitté la plus grande banque canadienne, en 2007, pour plusieurs raisons, écrit de son côté un autre lecteur qui souhaite garder l’anonymat. Nos banques canadiennes très rentables n’ont qu’une perspective à cour terme de leur effectif, et non à long terme. Il y a beaucoup de possibilités dans le secteur actuellement, mais la qualité des postes est douteuse. La lourdeur du travail et la performance demandée sont très exigeantes. Et la rémunération n’est pas concurrentielle. »

« Je suis quand même resté dans le secteur de l’assurance vie, où les perspectives sont excellentes. Par contre, la performance c’est la seule chose qui est considérée », conclut-il.