La retraite, ce n’est pas le Pérou

Par Ronald McKenzie | 10 Décembre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Est-ce un effet de la récession? Toujours est-il que 44% des retraités canadiens ont vu leurs dettes augmenter au cours de la dernière année, indique un sondage de Desjardins Sécurité financière. Malheureusement, l’étude ne précise pas la nature de ces dettes.

Cependant, elle révèle que la retraite n’est pas le Pérou pour une bonne partie des Canadiens. Certes, plus d’un retraité à temps plein sur deux (55%) réussit à combler ses besoins de base et à s’offrir de petits extras, comme des cadeaux à ses enfants ou petits-enfants, des loisirs ou des voyages. Mais, parmi les retraités à temps plein indiquant ne dépenser que pour leurs besoins de base (27%), on constate que près des deux tiers de ces retraités (62%) ont un revenu personnel de 20000$ ou moins.

Afin de combler les départs massifs à la retraite de leurs employés baby-boomers, de nombreuses entreprises ciblent les retraités pour satisfaire leurs besoins de main-d’œuvre. Mais ces derniers semblent résister aux chants des sirènes. En effet, moins de deux retraités canadiens sur dix (16%) travaillent toujours. Parmi ceux-ci, certains ont repris un emploi parce qu’ils ont besoin d’argent pour réaliser des projets personnels (46%), et d’autres, pour contrer l’impact de la mauvaise situation économique sur leur revenu de retraite (29%). Ce sont les jeunes retraités, âgés de 55 à 64ans (25%), qui sont les plus susceptibles de continuer à travailler. Après 65ans, seul un retraité sur dix travaille (11%).

Ce sondage de Desjardins Sécurité financière a été réalisé en septembre 2009 auprès de 1524 personnes représentatives de travailleurs et de retraités canadiens sélectionnés de manière aléatoire à partir de tables rondes canadiennes sur Internet.

Ronald McKenzie