La retraite, ce rêve lointain

Par La Presse Canadienne | 10 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plusieurs Canadiens sont pessimistes quant à leur avenir financier et s’attendent à travailler plus longtemps qu’ils ne l’avaient prévu avant de prendre leur retraite, révèle un nouveau sondage.

Selon le septième sondage annuel de la Semaine nationale de la paie, rendu public hier par l’Association canadienne de la paie, les trois quarts des travailleurs canadiens disent avoir épargné moins du quart de l’argent dont ils croient avoir besoin à la retraite.

En outre, 48 % des travailleurs de 50 ans et plus n’ont toujours pas atteint cette cible.

Ce coup de sonde a également déterminé que 35 % des répondants s’attendaient à travailler plus longtemps que prévu avant de prendre leur retraite. L’âge moyen du départ prévu à la retraite serait ainsi passé de 58 à 63 ans au cours des cinq dernières années.

Plus d’un travailleur interrogé sur cinq croit qu’il devra travailler un minimum de quatre ans de plus que prévu avant de prendre sa retraite, évoquant essentiellement une épargne déficiente.

LA CLÉ : L’ÉPARGNE

Selon la vice-présidente de l’Association canadienne de la paie, Lucy Zambon, les perspectives pour la retraite dépendent de circonstances personnelles qui varient pour chacun, mais le facteur clé demeure l’épargne. Celle-ci peut être facilitée par des déductions automatiques sur la paie, des plans d’épargne ou encore un programme de retraite.

Même si la moitié des répondants estiment avoir besoin d’épargner plus d’un million de dollars avant de pouvoir quitter leur travail, 47 pour cent d’entre eux mettent seulement cinq pour cent ou moins de leur paie de côté. C’est largement inférieur à la recommandation des experts en planification financière, qui suggèrent un taux d’épargne d’au moins 10 % de la paie nette.

Le sondage rédigé par l’Association canadienne de la paie a été complété en ligne par la firme Framework Partners auprès de 3605 employés de plusieurs secteurs d’activité, entre le 29 juin et le 7 août. L’Association de la recherche et de l’intelligence marketing juge qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d’échantillonnage est non probabiliste.
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