La retraite hante les Canadiens

Par Ronald McKenzie | 5 mai 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’an dernier, confiants de voir l’économie se redresser, les Canadiens se souciaient d’être actifs et en santé à la retraite, et d’avoir un revenu suffisant pour mener le mode de vie qu’ils désiraient.

C’est une autre histoire cette année, note Investissements Russell. En effet, son Indice de santé financière révèle que la retraite est redevenue un sujet d’inquiétude plus pressant. Le dernier coup de sonde, effectué lors du 1er trimestre de 2011, montre que les Canadiens sont davantage préoccupés par :

– La réduction de leurs dettes.

– L’obligation d’aider financièrement les membres de leur famille.

– La diminution de leurs coûts fixes afin d’accroître leur flexibilité.

– Les répercussions financières à la suite du décès d’un conjoint.

Investissements Russell explique ce relent de tracas par les récents événements survenus sur la scène mondiale. « Le tremblement de terre et la crise nucléaire qui ont frappé le Japon, ainsi que la crise qui continue de sévir au Moyen-Orient, semblent avoir des effets modérateurs sur certains investisseurs canadiens », a indiqué l’entreprise.

Réagissant aux aléas de l’économie, de nombreux participants ont dit souhaiter pouvoir compter sur les conseils fiables et dignes de confiance d’un spécialiste. D’ailleurs, ce besoin exprimé par les personnes sondées a touché son plus haut niveau d’importance ce trimestre.

« En cette période d’incertitude, il est difficile de prévoir les événements qui perturberont le marché ainsi que le moment et l’endroit où ils séviront, mais lorsque ceux-ci se produisent, un portefeuille bien diversifié demeure le meilleur bouclier pour se protéger contre les bouleversements macroéconomiques », conclut Investissements Russell.

Ronald McKenzie